Il y a dix ans, j'étais étudiant dans une grande ville
universitaire du sud de la France. J'arrivais de ma campagne,
toujours puceau, et je comptais bien perdre mon pucelage
dans l'année. Aussi, j'étais très excité et toujours à la
recherche d'un bon coup qui, malheureusement, n'arrivait
pas.
J'habitais donc au troisième et dernier étage d'une tranquille
copropriété. Ma voisine d'en face était une femme charmante,
d'environ trente-cinq ans. Je fantasmais rapidement sur
elle. Ses tenues vestimentaires étaient sexy et mettaient
en valeur ses avantages : minijupes, chemisiers à grand
décolleté, talons hauts, parfums capiteux... J'imaginais
que j'étais son amant et que nous passions de folles nuits
d'amour. J'aimais la croiser dans l'escalier et je faisais
mon possible pour aller chercher le courrier, prendre une
bricole à la cave ou dans la voiture. Si j'étais dans l'appartement
lors de son départ ou de son arrivée, je l'espionnais par
le judas. Là, j'en profitais pour me branler en la regardant.
Le meilleur moment de la semaine était le samedi après-midi,
car elle revenait des courses, chargée de sacs, et, étant
court-vêtue, elle tortillait du popotin pour chercher ses
clefs, pour prendre un sac, pour ramasser une boîte qui
avait roulé... Bref, un festival pour moi. C'était ma meilleure
branlette. J'ai aussi utilisé un stratagème, qui était de
mettre un petit mot coquin sur ma porte, scotché sous le
judas, pour attirer l'attention de ma voisine. Cette fois-là,
elle s'était approchée de près pour pouvoir lire, et, moi,
j'étais derrière le judas à m'astiquer à fond. Un sacré
coup, mais à ne faire qu'une fois.
Sur la fin de l'année universitaire, un samedi, j'entendis
la porte voisine claquer. J'étais occupé dans la salle de
bain, tant pis, je me branlerai à son retour. Je finis mon
ménage et décidais de descendre chercher le courrier. Sur
le palier, je vis que ma voisine avait oublié devant la
porte sa paire d'escarpins, chose qu'elle ne faisait jamais.
Un modèle à bride, de couleur noire. Du trente-sept. Petite
pointure qui pourrait bien contenir les dix-sept centimètres
de ma verge. Aussitôt pensé, j'ai une érection de taureau
! Me sachant seul, je tombais pantalon et slip sur les chevilles
et glissais mon sexe dans la chaussure. Au poil, les couilles
calées au niveau du talon, le gland atteignait l'avant de
l'escarpin. J'essayais quelques va-et-vient, magique, la
sensation était nouvelle et très agréable. Ensuite, je sortis
la hampe de ma verge sous la bride, celle-ci coinçant le
pénis au ras du pubis, pour ainsi avoir plus de latitude
pour me branler. Le résultat ne se fit pas attendre, dans
un grand spasme, j'éjaculais à flot sur le cuir de l'escarpin.
À cet instant, la porte de ma voisine s'ouvrit à la volée
et celle-ci apparut dans l'encadrement, amorçant le geste
d'un accroupissement pour saisir la chaussure restante.
Elle me vit évidemment, et resta quelques secondes, semi-fléchie,
la main droite sur son escarpin, et le regard sur l'autre,
couvert de sperme par mon phallus qui arborait encore une
fière érection. Elle fit des « hoooo » et des « haaaa »,
puis, recouvrant ses esprits, elle m'agrippa par le coude
et me propulsa dans son appartement. Là, elle me dit :
- Alors, depuis que je te croise, il faut que j'arrive
à aujourd'hui pour m'apercevoir de ce que tu es ! Un petit
vicieux ! Un petit branleur ! Un petit merdeux qui mérite
une bonne correction pour apprendre à ne plus assouvir ses
instincts dégueulasses sur les affaires des dames ! Pose
immédiatement cette chaussure... (elle s'assit sur une chaise)...
et viens te coucher en travers de mes cuisses ! Je vais
te donner une fessée qui va te remettre les idées en place
!
Depuis que ma voisine était apparue, j'étais figé, cramoisi
de honte, totalement vide. J'entendis ses ordres, ce qui
me fit recoller à la réalité. J'obéis, posais l'escarpin
souillé et me couchais sur ses genoux. La fessée commença
immédiatement. Les coups tombaient avec force et régularité.
D'abord la fesse gauche en haut, au milieu, en bas, puis
identiquement la fesse droite. J'ai dû recevoir le châtiment
pendant un bon quart d'heure. Mes fesses étaient écarlates
et brûlantes, et, cet échauffement plus le contact des cuisses
nues de ma voisine provoquèrent, malheureusement, une nouvelle
érection que ma fesseuse perçut.
- Mais, qu'est-ce que je sens ? Ce jeune impertinent se
permet de bander sur mes genoux ? Allez, debout ! Baisse-toi
jusqu'à ce que tu touches tes genoux. Prends appui avec
tes paumes sur les genoux. Cambre tes lombaires. Pousse
tes fesses un peu en arrière. Très bien...Maintenant, je
prends ta ceinture et je vais te fouetter avec... tu vas
compter vingt coups et au dernier, tu me diras : merci,
madame pour cette punition. D'accord ? (C'était la première
fois qu'elle me questionnait et j'hésitais).
- Oui...
VLAN.
- Oui, Madame ! Sinon tu vas recevoir un supplément.
- Oui, Madame.
- À la bonne heure, monsieur se fait obéissant.
VLAN.
- Un.
VLAN.
- Deux.
Ainsi de suite jusqu'à dix-neuf.
VLAN.
- Vingt. Merci, Madame.
- Relève-toi, que je puisse constater....Mmmmm... très
bien... une débandade complète... Et un fessier cramoisi
à souhait. Remonte ton pantalon et file chez toi. Que je
ne te vois plus en face de moi. Et surtout, avant d'ennuyer
une dame, pense à cette correction.
Sur ces mots, elle me poussa dehors. Je me précipitais
chez moi et me regardais dans une glace : j'avais le cul
rouge vif, avec quelques zébrures dues aux coups de ceinture.
J'ai évité ma voisine pendant les quinze jours d'examen,
et, malgré les douleurs que j'avais pour m'asseoir, je réussissais
à tous. À la fin de ma dernière épreuve, je résiliais ma
location, pour habiter ailleurs l'année suivante. Je n'ai
plus jamais revu cette terrible voisine et je ne m'en plains
pas.
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