TITRE : Expèrience unique et réelle
Catégorie : 
Histoire Trans et Travesti

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Trois ans déjà, j'avais 52 ans et depuis longtemps, je portais des sous-vêtements féminins chez moi, malgré mes moustaches... Internet me permit de passer au concret. Après pas mal de réponses virtuelles sur un tchat, l'une d'elles me parut crédible : "H48a, origine italienne ch. relation réelle avec H. en femme - pas trav. crédible - mais désirant me servir..."

Je répondis par un "OK" et nous avons échangé de nombreux mails afin de fixer des règles précises à notre relation : aucun détail matériel ne fut oublié et je sus que j'allais passer du virtuel au réel. Ayant un travail et lui aussi, nous convînmes que je me mettrais à sa disposition, suite à un mail ou un message téléphonique, en fin de journée ou pendant le week-end. À partir de ce moment-là, je lus chaque soir mes mails, en espérant un message de sa part, tout en relisant avec une certaine appréhension ce que je lui avais dit : " ...Vous obéir, être humiliée, me soumettre..."

Le vendredi, c'est avec crainte que je lis le mail : " Ce soir 21 heures. Je t'appelle. Tu as le temps de te préparer comme je l'ai prévu : minijupe, top, bas, guêpière, talons. À tout à l'heure. N'oublie pas que je suis "Monsieur Pierre" !" Le message m'a troublé mais, après avoir regardé l'heure, je m'affaire à ma préparation : déshabillage, douche et habillage... Je suis prêt, mais fébrile, quand mon portable sonne. Une hésitation et je réponds :

- ... Oui ?

- Monsieur Pierre...

- Bonsoir, Monsieur Pierre.

- Tu es prête ?

- Oui, Monsieur.

- Alors, tu déverrouilles l'entrée et tu m'attends debout au milieu de ta chambre, dos à la porte et mains dans le dos...

- Bien, Monsieur.

- Pose ton téléphone et exécution !

Je tremble, mais m'exécute et ferme les yeux. Quand j'entends la porte s'ouvrir, mon coeur bat au maximum. Je sens l'homme derrière moi et aussitôt une étoffe vient se poser sur mes yeux. Ceci ne fait qu'augmenter mon trouble, mais je n'ai pas le temps de réfléchir.

- Tourne-toi ! ... Tu ne m'as pas trompé sur l'apparence et c'est tant mieux pour toi... Toujours prête ?

- Je suis prêt, Monsieur Pierre.

- Tu dois dire "prête" à présent, ne l'oublie surtout pas !

- Oui, Monsieur, je suis prête.

- Et encore ?

- Je suis à votre disposition, Monsieur.

- Bien...

C'est à ce moment que je sens son corps se coller à moi pour la première fois. Ses lèvres se collent aux miennes et sa langue m'oblige à les écarter. Ses mains sont sur mes fesses, les palpent, puis l'une d'elles remonte ma jupe et explore mes globes à travers ma culotte. Il me lâche enfin :

- Si je t'enlève ce bandeau, seras-tu capable de te comporter en femelle docile et prévoyante envers son homme ?

- Oui, Monsieur Pierre...

- Alors, allons-y...

Il m'enlève le bandeau et s'installe sur le canapé.

- Commence par me servir un whisky, reviens t'asseoir à mes pieds et comporte-toi comme une amante attentionnée.

J'exécute le service et ressens un frisson rien qu'en marchant pour la première fois devant un homme... dans cette tenue. Je lui tends son verre et m'assieds, la tête près de ses genoux. Je suis hésitant. Je sais qu'il attend que j'agisse et je réfléchis rapidement. J'avais répété cette scène de nombreuses fois dans ma tête, mais là ce n'est pas la même chose. Je pose ma main sur sa cuisse et caresse l'étoffe en remontant vers le haut...

- Désirez-vous vous mettre à l'aise, Monsieur Pierre ?

- Volontiers, et je pense que vous allez vous y employer.

Je n'attends pas plus longtemps pour me mettre à genoux face à lui, défaire sa ceinture et descendre sa fermeture. J'ouvre ensuite sa chemise, puis me souviens qu'il me faut également lui ôter ses chaussures. Celles-ci enlevées, il se lève et je n'ai qu'à faire tomber le pantalon qu'il enjambe. Je ramasse le vêtement et, m'assurant un répit, je vais le suspendre à un cintre. Je le rejoins et me remets à genoux en posant ma tête sur une cuisse et ma main sur la grosseur de son boxer. Je décide d'aller vite et pour la première fois mes doigts passent sous la ceinture. Rapidement, le sexe est en ma possession et je le branle doucement. Il se laisse faire un moment, puis m'arrête.

- Vous êtes assez douée, chérie... il faudra penser à vous adoucir les mains pour ma prochaine visite...

- Oui, Monsieur.

- En attendant, levez-vous et présentez-vous à moi comme il se doit !

Puis, voyant sans doute une interrogation sur mon visage :

- Oui... Est-ce une tenue pour une amante ?

Je comprends à son ton qu'il a hâte de me voir dans une autre tenue. Je fais passer mon top par-dessus ma tête, puis dégrafe fébrilement ma jupe qui tombe à mes pieds. J'ai soudain honte, mais ses mains sur mes hanches, puis sur mes cuisses, au-dessus des bas, me font frissonner. À travers ma culotte, il empoigne mon sexe qui commence à gonfler.

- Il faudra que tu apprennes à maîtriser ce clitoris et à te débrouiller pour qu'il soit plus discret.

- Oui, Monsieur.

- Tourne-toi que je voie ton vrai sexe.

Une main me caresse maintenant les globes et un doigt parcourt ma raie à travers l'étoffe, sensation bizarre pour moi quand je pense à ce qu'il vient de dire en parlant de cet endroit " ton vrai sexe... "

- Tu as une autre culotte... laissant ces rondeurs un peu plus visibles ?

- Je crois, Monsieur...

- Alors, qu'attends-tu pour aller en changer et m'amener à boire par la même occasion !

- J'y cours, Monsieur.

Une claque sur une fesse me fait bouger rapidement. Je rejoins le cabinet de toilette où je trouve le string mauve qui le satisfera. Je l'enfile et rejoins le bar où je prends la bouteille de whisky, puis je me dirige vers lui, faussement décontractée sur mes talons qui font bouger mes fesses à chaque pas, sensation que je n'avais pas remarquée en d'autres circonstances.

Je me penche vers lui pour remplir le verre qu'il me tend et m'apprête à m'asseoir quand il me dit :

- Va te chercher un verre... c'est un réel plaisir que de te voir marcher ainsi devant moi !

Ces deux derniers mots ne font que raviver ma gêne, mais je m'exécute en rougissant. Je me penche vers lui et tends mon verre. Quand il me sert, je tremble tant son regard s'est fait arrogant.

- À la nôtre, ma chère.

- À la nôtre, Monsieur.

- J'ai remarqué ta crispation devant moi lors de cette... présentation...

- Juste de la timidité...

- Je le souhaite pour toi, car j'espère que tu te souviens de nos accords... Cette soirée n'est qu'une première rencontre dans laquelle tu devais être " l'amante attentionnée " Il n'en sera pas toujours de même ! Tes rôles varieront.

- Oui, Monsieur. Je sais que, dès que vous me contacterez, je serai à votre service, virtuellement ou concrètement.

- Je vois que tu as retenu la leçon et c'est bien. Je pense que nous en resterons là pour ce soir, car je n'ai pas beaucoup de temps. Tourne-toi quand même, que je puisse t'admirer dans ce petit bout d'étoffe...

Je fais le demi-tour demandé et présente à son regard mon derrière dont seule la raie est couverte... Sa main gauche, passant entre mes cuisses, vient me saisir les bourses et me tire en arrière. Le but n'est pas de me masser les testicules, mais de me rapprocher de lui. Une main me caresse les fesses, puis un doigt s'insinue sous le string et vient me toucher la rondelle. En même temps que la prise se resserre sur mes bourses, le doigt frémissant franchit l'anneau et progresse. Quand j'ai une réaction, l'autre main m'écrase les bourses et le doigt semble en profiter... Sans me lâcher, il me dit :

- C'est bien comme tu me l'avais dit... petit, mais cela s'arrangera. Je vais te laisser pour ce soir. Mon doigt va t'aider à te mettre à genoux, puis à quatre pattes, la tête au sol. Tu resteras ainsi jusqu'à ce que je te rappelle.

Il joint les actes à la parole : sa main lâche mes bourses et vient faire pression sur ma nuque sans que le doigt ne quitte mon intérieur. Je me retrouve ainsi à genoux, puis à quatre pattes et il libère à ce moment mon fondement. J'entends ses pas et sans oser relever la tête, devine qu'il s'habille. Le dernier bruit est celui de mon portable qu'il pose près de ma tête...

Moins d'une minute après, la sonnerie me fait relever la tête et me saisir du portable :

- Oui ?

- Je te libère... pour l'instant. Je te conseille cependant de garder cet esprit de dépendance vis-à-vis de moi... Cela facilitera sans doute notre prochaine rencontre...

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