Je suis femme et sensuelle. Femme et féminine.
Femme et caline. Femme et coquine. Mais lorsque je croise
un regard , je feins l'indifférence et la surprise. Pourtant,
je suis jolie, belle même. La beauté classique, sans artifice.
38 ans, mariée, cheveux mi-longs châtains clairs, une jolie
croupe, des seins pleins, insolents avec des mamelons si
sensibles, si érectiles.
J'adore provoquer et plaire... J'adore séduire et exciter
le mec à outrance par des gestes anodins mais tout ce que
je fais, je le fais dans l'unique but de plaire à mon Maître.
Il peut me demander la lune, j'irai la lui chercher, il
peut me demander l'abstinence sexuelle, pour lui, je le
ferai. Un regard, un mot de lui et mon coeur ne fait qu'un
bond. Et je rêve de son regard sévère vers moi.
J'anticipe ses directives, je tremble parfois, j'halète
mais toujours je lui obéis. Et cette nuit là, il a repoussé
mes limites à un point que moi si fière, si provocante,
si sûre de moi, je ne fus plus, à partir de cette nuit-là,
à sa demande qu'un simple objet sexuel.
Il était près de 17h00 et comme tous les soirs avant de
quitter le boulot, je devais rencontrer mon Maitre sur msn
pour rendre compte de ma journée, de mes faits et gestes,
et lui de me donner des instructions particulières, tant
sur ma permission ou non de faire l'amour avec mon mari,
l'autorisation de me caresser et bien entendu la tenue vestimentaire
qu'il exigeait de moi pour le lendemain. Il fut très bref,
trop bref. Seulement quelques mots en fait, me demandant
si je pouvais me libérer de mes obligatiions familiales
ce soir et si je pouvais le rejoindre à 19h00 au café où
nous avions l'habitude de nous rencontrer.
Par bonheur, ce soir-là, j'étais libre, mon mari et les
enfants étant occupés. Je lui repondis donc que je serais
totalement à lui à partir de 19h00, tel qu'il le souhaitait.
Ses instructions furent très courtes. Tu porteras ton porte-jarretelles
noir avec tes bas de soie, soutif noir et enfile une robe
par dessus.
Je m'empressai de retourner à la maison, prendre une douche,
rêver à ce qui m'attendait, rêver aux doux supplices que
celui-ci avait sûrement concocté pour moi. Je me surpris
à sentir mon clitoris palpiter bien malgré moi, seulement
à l'évocation des plaisirs qui m'attendaient. Mais comme
je n'avais pas l'autorisation, je m'empressai d'éviter de
toucher à mon bouton d'amour. Par contre, j'effleurai mes
seins délibérément pendant que je faisais ma toilette. faisant
naître en moi de douces sensations.
Je le rejoignis donc à 19h00, à notre table et comme à l'habitude,
je devais arriver la première et l'attendre. Il arriva à
la course, les cheveux ébourrifiés et je le trouvais encore
plus séduisant. Il me dit de but en blanc, sans me demander
comment j'allais :
- Ce soir, tu me prouveras ton obéissance, ta dévotion,
ton asservissement à mon endroit... Je te veux chatte et
putain, je veux être très fière de toi...
- Vous le serez, Maître !
L'interrompais-je pour lui marquer mon obéissance tout en
lui prenant la main et en la baisant.
- Chut ! Dit-il.
Et il joignit la parole au geste puis d'un doigt tendre,
il mit un doigt sur mes lèvres pour m'imposer le silence.
- À partir de maintenant, tu n'es plus autorisée à dire
un seul mot, tu ne dois que m'obéir.
Je baissai les yeux, ses propos me faisant frissonner et
j'appréhendais à la fois ce qu'il m'avait réservé.
- Ce soir, tu ne seras plus une soumise, ce soir tu deviendras
mon esclave sexuel comme tu m'en avais déjà demandé l'autorisation.
Tu reconnais perdre tes droits de soumise et je peux donc
disposer de toi comme bon me semble. Jusqu'à présent, j'avais
repoussé cette échéance malgré tes supplications mais maintenant,
je sais que tu es prête, pour plaire à ton Maitre, à franchir
le pas.
Je frémis. Tout mon corps était aux aguets. Ma respiration
devint malgré moi haletante, je buvais ses paroles, une
étrange et douce chaleur envahit mon bas-ventre.
- Cette nuit, je t'ai vendu chère esclave sexuelle à trois
hommes, qui pourront disposer de toi à leur guise. Tu n'auras
plus aucune pudeur, tu ne seras qu'obéissance et, à travers
eux, c'est à moi que tu plairas.
Et sur ces mots, il se leva et m'enjoignit de le suivre.
Mes jambes flageollantes me portaient difficilement mais
je le suivis jusqu'à sa voiture sport que je connaissais
très bien. Il m'ouvrit la portière très élégamment. Aussitôt
assis dans la voiture, son ton changea.
- Enlève cette robe, ne garde que tes sous-vêtements et
tes bas. Revêts cette cagoule et cette cape. Allez obéis
et plus rapidement !
Dit-il d'un ton impatient que je ne lui connaissais guère.
Au même instant, il s'engouffra dans la circulation encore
présente à cette heure du jour et ne dit plus un mot. Mon
esprit bouillonnait. Je ne pouvais prononcer mot. Il conduisait
impatiemment, rapidement. Il klaxonnait parfois. Puis nous
dûmes sortir de la ville, car notre vitesse de croisière
sembla plus soutenue et les bruits de la ville ne parvenaient
plus à mes oreilles. Les sens aux aguets, après une bonne
heure de route, la voiture ralentit pour finalement s'immobiliser
complètement...
Et c'est là que je quittai mon statut de soumise.
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