Mesdames et Messieurs, nous avons commencé notre
descente sur l'aéroport de Bruxelles National, veuillez
maintenant attacher vos ceintures de sécurité !
Claire, maître de cabine de ce Boeing 767 charter aux couleurs
belges, sortit de son sac à main un petit miroir et son
rouge à lèvres. En voyant son reflet dans le miroir, en
une seconde le vide s'était fait à nouveau dans sa tête
:
- Quel voyage ! Comment une telle chose a-t-elle pu m'arriver
?
Elle avait 37 ans, blonde aux cheveux mi-courts et était
encore assez
fière de son corps. Pour ses 1m60 elle ne pesait que 50
kg. Sa poitrine avait hélas cessé de grandir à l'âge de
15 ans et elle ne portait que du 75 B. Son mari l'aurait
bien voulue plus potelée de ce côté-là, ce à quoi elle lui
répondait alors d'un air narquois que le bon dieu aurait
dû mieux répartir et lui prendre un peu de son derrière,
surtout après avoir eu deux enfants…
- Claire, je te trouve bien soucieuse, tout va bien ? lui
fit Dorit, la stewardess flamande, la plus jeune de l'équipage.
- Oui, oui, répondit-elle, c'est la descente, les oreilles
quoi !
Et puis elle murmura sans que Dorit ne l'entende :
- Qu'est ce que tu as raté…
Le Boeing 767 vira une dernière fois sur la droite, et
quelques minutes plus tard, à midi, se posa avec exactement
6 heures de retard à Bruxelles. Assise sur un strapontin,
Claire pensait : 6 heures ! Cétait 6 heures de trop, 6 heures
à effacer de sa mémoire… définitivement. Y arrivera-t-elle
?
- Au revoir, messieurs dames, à bientôt !
Les passagers qui débarquaient défilaient maintenant devant
elle. Elle avait l'impression d'être une actrice, et tous
les passagers des spectateurs inconnus. Elle n'aurait jamais
pu faire le signalement d'un passager à la police : ils
étaient tous les mêmes, surtout aujourd'hui où ses pensées
étaient ailleurs.
Elle avait quitté l'avion sans prendre congé du reste de
l'équipage, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Sa Golf
noire était encore garée où elle l'avait laissée 2 jours
plus tôt. C'était un vol tout à fait normal : Bruxelles
- Dakar, une nuit à Dakar, et puis le retour. Pourquoi tout
avait-il pris maintenant un caractère si différent ?
Elle mit sa valise d'hôtesse dans le coffre de sa voiture
et s'installa au volant. Elle allait démarrer lorsqu'elle
se vit une seconde fois dans un miroir : d'un geste énervé,
elle poussa le rétroviseur de côté et ferma les yeux…
Repenser à tout ça…
En fait tout avait commencé vers la fin du vol. Le séjour
à Dakar s'était bien passé, et 4 heures plus tard l'avion
qui devait me ramener en Belgique aurait dû atterrir. J'aurais
encore le temps de réveiller mon plus jeune enfant, et de
lui faire ses tartines pour l'école. Puis tout à coup le
téléphone de bord sonne et le capitaine flamand m'appelle
dans le cockpit. Avec cet accent hollandais que j'aime tant
chez lui, il me dit :
- Claire, fais le nécessaire avec les passagers, Patrick
et moi avons des problèmes avec le réacteur numéro 1, on
va devoir atterrir en escale technique à Casablanca.
- Oui, Ruben, c'est bon, je prépare la cabine…
Vers 2 heures du matin nous atterrissons pour apprendre
que le personnel technique de la compagnie aérienne locale
avait besoin de toute la nuit pour réparer l'avion.
Ce n'était pas ma première escale technique et j'étais
heureuse de voir que les Marocains avaient la situation
bien en main. Après les passagers, l'équipage fut transporté
en bus à l'hôtel Hyatt Regency du centre ville. J'étais
crevée de fatigue ; de plus Dorit était extrêmement énervante
: pendant le trajet d'une demi-heure, elle n'a pas arrêté
de nous dire que c'était aujourd'hui son anniversaire, et
qu'elle avait prévu de faire la fête à Bruxelles avec son
petit ami et non de rester justement aujourd'hui dans un
bled inconnu.
A la réception de l'hôtel 5 étoiles les problèmes continuaient.
Les passagers avaient déjà occupé la plupart des chambres
et des suites et il ne restait que 4 chambres pour les 8
membres de l'équipage. C'est le moment où je suis d'habitude
contente d'être chef de cabine car, comme le commandant
et son copilote, je bénéficie alors d'une chambre pour moi
toute seule. Les 3 hôtesses restantes se partagent donc
une seule chambre.
Je n'avais pas compté sur la générosité de Ruben :
- Dorit, c'est ton anniversaire, alors aujourd'hui ce sera
le monde à l'envers ; si Patrick et surtout Claire n'ont
pas d'objections nous nous partagerons une chambre à trois
pour ces quelques heures à Casablanca, comme ça tu auras
au moins eu un petit cadeau de notre part ! C'est d'accord
?
Il fallait voir le visage de Dorit et des deux autres stewardesses,
elles étaient aux anges. Impossible pour moi de m'y opposer,
et puis d'ailleurs je connaissais Ruben depuis déjà quelques
années. La cinquantaine et déjà grand-père, amateur de voile
et marié à une très gentille femme que j'avais connue lors
d'une fête d'été de notre compagnie. Quant à Patrick il
était Wallon comme moi, 26 ans, grand, musclé. Il ressemblait
plus à un animateur de village de vacances qu'à un intellectuel.
Je m'étais parfois demandé comment il avait passé tous ses
certificats de pilotage, car son intelligence ne se lisait
vraiment pas sur son visage.
Mon équipage et moi décidons d'aller immédiatement nous
coucher, car le vol continuait à priori dans la matinée.
Nous entrons à trois dans la jolie chambre de l'hôtel.
Le personnel de cet hôtel avait déjà fait déposer un petit
matelas pour une personne devant le grand lit double "king
size".
- Alors, Patrick, nous dormons ensemble dans le grand lit,
et toi Claire tu prends le matelas, d'accord ?
Comme nous n'avions pas pris nos valises (elles étaient
restées dans la soute à bagages) Patrick entreprit, à mon
grand étonnement, de se déshabiller pour rester en slip.
Il était beau gosse et le savait, mais je le trouvais impudique.
J'allais donc dans la salle de bain, j'avais envie de me
doucher car j'avais déjà beaucoup transpiré mais je rejetai
cette idée. J'enlevai mes souliers, ma chemise blanche,
mon foulard et ma jupe bleue et restais en soutien-gorge
blanc avec mes fins bas noirs sur ma culotte, blanche elle
aussi. Puis je me disais que si les deux gars dans la pièce
voisine éteignaient la lumière, je pourrais même enlever
mes bas. Très courtois, ils éteignirent aussitôt, et je
me glissais bien à l'aise dans les draps du petit matelas.
Je m'endormis tout de suite.
Mes rêves étaient très mouvementés. J'étais bien endormie
mais je rêvais de mon mari, j'avais comme une envie subite.
J'avais l'impression qu'il me caressait les seins, comme
s'il jouait avec mes bourgeons et les mordillait. J'étais
vraiment chaude, et dans mon sommeil j'écartais les cuisses
pour le sentir…
C´est alors que j'ouvris les yeux… c'était incroyable…
ça devait être un rêve… quelle audace ! Patrick était
là, allongé contre mon flanc gauche, une main sur mon bas-ventre,
le caressant comme mon père le faisait quand j'étais gamine
et que j'avais des maux de ventre. Il remontait ensuite
et me caressait la poitrine sans ôter mon soutien-gorge.
J'étais tout à fait surprise, et je m'apprêtais à lui faire
la scène de sa vie, quand il remonta sa main, m'appliqua
son index sur la bouche et me murmura à l'oreille :
- Tu vas réveiller Ruben…
J'étais déja perdue, je crois. Il avait dû s'appliquer
à me caresser depuis longtemps pendant mon sommeil. J'étais
très chaude, je sentais à travers ma culotte mon sexe enflé
et très mouillé.
Je ne disais rien, tout à coup Patrick n'était plus Patrick.
Patrick était devenu une possibilité inattendue pour moi
d'assouvir une grande envie sexuelle.
A cause de mes voyages fréquents et de nos deux gosses,
mon mari et moi ne couchions plus très souvent ensemble.
Et puis c'était toujours le même schéma. Ici, à Casablanca,
ce n'était pas la même chose. J'étais si loin de Bruxelles
et n'avais encore jamais de ma vie été réveillée par des
caresses interdites.
Je fermais les yeux, Patrick rabaissa la bretelle de mon
soutien-gorge et s'appliqua à lécher et sucer l'aréole et
le téton de mon sein gauche. Sa main était toujours posée
sur mon bas-ventre et comme je commençais à m'agiter, il
la descendit et la déposa sur mon slip. Là, de deux de ses
doigts posés sur le tissu, il me caressa les grandes lèvres.
J'étais aux anges et je haletais déjà. Il descendit alors
sa tête et la fourra entre mes cuisses. J'avais perdu tout
contrôle de moi-même. Je voulais faire l'amour et me donner.
Avec une main posée de chaque côté de mes cuisses il enleva
ma petite culotte, la jeta au loin, et continua avec ses
doigts à me caresser les lèvres intimes. Puis il colla sa
bouche à mon sexe avide de plaisir et lécha mon clitoris,
d'abord tout doucement, puis de plus en plus fort. Il s'aida
de son pouce gauche pour soulever la petite peau qui cachait
mon clitoris enflé. C'était… l'extase ! Il suçait
le clitoris et descendait parfois pour introduire sa langue
dans mon vagin. J'eus un violent orgasme. Des spasmes qui,
comme des vagues, déferlaient de mon sexe vers mon ventre.
Mon coeur battait très fort. Je dus faire attention de ne
pas être trop bruyante, je ne voulais surtout pas réveiller
Ruben !
- C´était bon, me fit Patrick… tu es si belle, j'ai
envie de toi !
Pendant toutes ses caresses j'avais senti son sexe, emprisonné
dans son slip, battre contre mes cuisses.
Il enleva lui-même son dernier vêtement, et je pus voir
dans la pénombre un gros sexe enflé, dur, presque à la verticale.
Jusqu'alors, mon seul partenaire sexuel avait été mon mari,
et j'étais à la fois impressionnée et un peu peureuse à
la vue de ce gros gland et des gros testicules.
Je devais être devenue folle, je pris son sexe dans la
main et entrepris de le masturber très fortement. Je tirais
sa peau frénétiquement jusqu'au dessus de son gland pour
la rabattre sur le bas.
Après quelques secondes de ce traitement, il me repoussa
sur le dos et s'allongea sur moi. Il voulait maintenant
me pénétrer. Jamais un autre pénis que celui de mon mari
n'était entré en moi. J'étais surexcitée. Il dirigea avec
précaution son gland vers l'entrée de mon vagin et s'enfonça
d'un trait jusqu'à la base. J'étais à ce moment contente
d'être si mouillée car son sexe était quand même plus gros
que celui que je connaissais jusqu'à maintenant. J'avais
presque l'impression de revivre ma première expérience sexuelle.
Je fermais les yeux et le laissais me prendre, lui s'activait
et devenait de plus en plus bruyant. J'avais déjà eu un
orgasme et j'avais envie de rester passive, c'est pour cela
que je ne m'activais plus tellement. Je sentais approcher
un deuxième orgasme. Patrick haletait maintenant et me demandait
à l'oreille de gémir et de ne plus cacher mon plaisir. J'avais
la preuve que je pouvais donner une entière satisfaction
sexuelle à un autre homme.
C'est à ce moment précis que la lumière de chevet du grand
lit s'est allumée. Ruben s'était réveillé et nous contemplait
en train de faire l'amour.
Je repoussai Patrick (qui resta quand même bien enfoncé
en moi) et commençai à balbutier quelques excuses du style
: "Ruben c'est pas ce que tu penses !". Je cherchais des
yeux une couverture ou un drap mais n'avais rien à portée
de la main. Ruben me regarda et je sentis son regard posé
sur mes seins. J'étais mal à l'aise dans cette situation.
"Que se passera-t-il maintenant ? Quelle honte ! Peut-être
fera-t-il une déclaration à la compagnie aérienne ? Informera-t-il
mon mari ?"
En slip, Ruben se leva et s'approcha de moi :
- Continue, Patrick, notre petite Claire en a vraiment
besoin…
J'avais honte, j'étais rouge et plus du tout concentrée
sur mon plaisir. Patrick était loin de jouir, je le savais.
Ruben s'agenouilla à côté de ma tête et me caressa les
cheveux, mon Dieu ! j'avais envie des deux hommes maintenant.
Il rabaissa son slip et me laissa voir sa queue. Elle ressemblait
plus à celle de mon mari. Ruben était circoncis, ce qui
m'étonna pour un Flamand. Mais ce qui m'étonnait encore
plus, c'était de voir que tout son poil pubien était gris.
Je n'avais jamais pensé que les poils du sexe aussi prenaient
avec l'âge une couleur grisâtre.
Lui aussi bandait fortement, mais plutôt à l'horizontale,
comme un gros stylo ou un marqueur.
Il présenta son pénis à hauteur de ma bouche et je compris
tout de suite qu'il voulait que je le suce. Comme j'avais
déja sucé mon mari qui, d'ailleurs, aimait cela, je connaissais
au moins cette pratique sexuelle et ouvris la bouche. Comme
j'étais couchée sur le dos, il avait bien du mal à me pénétrer.
J'arrivais juste un peu à sucer son gland. Toujours couché
sur moi, Patrick vit que cela ne marchait pas et se releva
en sortant son sexe de mon vagin dilaté.
Ruben se jeta immédiatement sur mon sexe et entreprit de
le lécher. Il était beaucoup plus goulu que Patrick, comme
si lui aussi n'avait plus fait l'amour depuis trop longtemps.
Sans arrêt un de ses doigts masturbait mon clitoris, un
autre écartait mes lèvres, et surtout, ce que je trouvais
incroyablement bon, et que je n'avais encore jamais subi,
il promenait un doigt dans la raie de mon derrière, cherchant
mon petit trou pour le chatouiller.
Il s'était couché sur moi et j'avais maintenant son pubis
sur mon visage. J'entrepris de masturber son pénis, le léchant
ou le suçant encore un peu.
Les attouchements de Ruben commençaient à me faire gémir
de nouveau.
Patrick lui tapa à l'épaule et lui dit :
- Hé, Captain, moi aussi j'existe !
Ruben se releva, déjà en sueur. La pièce sentait le sexe,
bien que mes deux amants n'aient pas encore joui.
Patrick se coucha alors sur le dos et m'invita à m'asseoir
sur lui. J'avais une nouvelle fois envie de lui et ne prêtais
plus attention à Ruben. Je pris ce sexe dans la main droite,
le tirant un peu à l'horizontale, le dirigeai vers mes lèvres
génitales et me laissai retomber sur ce dernier. Tout de
suite pleine de bonheur je commençais à monter et descendre
sur lui. Lui me pinçait les tétons et palpait mes petits
seins.
C'est à ce moment que je sentis deux mains écarter mes
fesses et quelque chose de chaud et mouillé sur mon trou
du cul. C'était incroyable ! Ruben, notre capitaine, était
en train de me lécher le cul, de pénétrer avec sa langue
dans mon petit trou.
J'eus aussitôt un orgasme torride.
Ruben se releva ensuite et dirigea alors son pénis vers
mon derrière. Je compris naturellement tout de suite ce
qu'il voulait.
- Ruben, je ne l'ai jamais fait auparavant !
Patrick me glissa alors dans l´oreille "Tu apprécieras,
tu verras !", puis il me caressa les épaules, me prit amoureusement
dans ses bras puissants et me fit basculer vers lui. La
croupe dégagée et en boutoir vers l'arrière.
Ruben promena son pénis irrigué vers mon petit trou et,
par un réflexe inattendu, j'essayais de fermer mon anneau.
Millimètre par millimètre, il me pénétra. Mon anneau céda
sous la pression. Pendant ce temps, Patrick avait gentiment
arrêté tout mouvement. J'étais concentrée sur mon derrière
qui brûlait et je me trouvais monstrueuse d'éprouver une
telle sensation de plaisir de ce côté !
Ruben ne bougeait plus en moi et me laissait le temps de
m'accoutumer à cette première pénétration de ma vie. Puis
il glissa sa main droite entre Patrick et moi et entreprit
de frictionner mon clitoris déja bien enflammé.
Patrick reprit ses va-et-vient et Ruben, très gentleman,
ne bougea pratiquement pas. Cette nouvelle astication de
mon clitoris me redonna envie. Et, de moi-même,je commençais
à bouger. Je me sentais comme au sauna entre ces deux hommes,
tout n'était plus que sexe et plaisir dans ma tête.
Patrick avait relâché son étreinte et mes seins étaient
à nouveau libres. Ruben s'y agrippa tout de suite, serrant
mes tétons entre ses doigts. Puis Ruben cria alors tout
à coup : "Claire, tu es si bonne et ouahh… si serrée
!", donna deux coups de reins et se vida en moi. Je sentais
la chaleur de son sperme gicler au fond de mon ventre et,
comme il n'avait pas arrêté de frotter mon clitoris, l'orgasme
arriva à nouveau comme une vague déferlante sur mon corps.
Je n'aurais jamais cru cela possible. Je n'avais jamais
eu de sensation aussi forte. Et puis Patrick s'enfonça vigoureusement
pour la énième fois et se déversa lui aussi enfin complètement
en moi.
J'étais épuisée.
Tout doucement, notre capitaine se glissa hors de moi.
Je me détachai de Patrick qui m'embrassait et courus vers
la salle de bain avec mes dessous pour prendre une douche
très chaude. Le sperme coulait des deux orifices.
Ensuite je me rhabillais, en uniforme, bien sûr. Mes amants
avaient eux aussi remis leur uniforme, et le capitaine discutait
déjà, le portable vissé à l'oreille.
Je quittais la chambre avec Patrick pour aller prendre
un petit déjeuner.
Secouant la tête pour se débarrasser de ses pensées, Claire
avait démarré le moteur de sa voiture et roulait maintenant
vers Mechelen où elle habitait. Non… tout restera
comme si de rien n'était, elle ne dévoilera pas ce secret
à son mari. Elle avait quelque remords mais, pour la première
fois de sa vie, elle était sexuellement rassasiée.
Elle avait encore l'impression de ressentir une chaleur
entre les cuisses.
Elle avait envie de recommencer
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