TITRE
: Emilie
Catégorie : Histoire
dans des lieux insolites
C’était un soir d’août, Christian, Émilie, Sophie et moi venions d’arriver au Montecristo, une boîte salsa du centre ville. Je m’étais lié d’amitié avec Émilie depuis peu, en fait j’avais été attiré par elle bien avant que nous fassions connaissance. À l’époque, il nous arrivait de nous saluer dans les couloirs et de nous regarder longuement de manière troublante, une alchimie très forte semblait nous attirer irrémédiablement l’un vers l’autre.
Elle était plutôt petite, avec de longs cheveux bruns, des
yeux scintillants qui semblaient noirs tant ses pupilles étaient
dilatées quand son regard coquin croisait le mien, un petit
nez, quelques taches de rousseurs discrètes, une petite bouche,
des seins légers mais qui semblaient bien fermes, un bon cul
souvent moulé dans un jean ou une jupe élégante. Aussi étrange
que cela puisse paraître, je ne lui avais jamais vraiment
parlé avant le voyage de fin d’études, il y avait quelques
mois de cela, par manque d’occasions sans doute.
Depuis, nous partagions certaines activités comme les massages,
nous semblions toujours attirés excessivement l’un par l’autre
et cela servit certainement de base à nos relations amicales
mais pourtant rien ne se produisait ; son caractère toujours
changeant compliquait les choses et elle avait également tendance
à trop réfléchir.
Moi je ne voulais pas tenter de forcer les choses, sa présence
seule me faisait beaucoup de bien et cette relation ambiguë
me convenait pour le moment. Donc ce soir là, elle avait organisé
une sortie. Elle m’avait dit qu’elle voulait me présenter
sa copine Sophie qui, paraissait-il, m’avait vu à son anniversaire
quelques semaines auparavant et désirait faire plus ample
connaissance. Pourquoi pas ? Me dis-je sur le moment. Il y
avait également mon pote Christian qui avait été dans le même
lycée que nous et avec qui Émilie voulait peut-être tenter
quelque chose. Je n’étais pas jaloux, mes relations avec cette
dernière relevaient du fantasme, il n’avait jamais été question
de quoi que ce soit de sentimental entre nous.
Nous nous installâmes à une table et commandâmes des cocktails.
Je profitai de ce moment pour discuter avec Sophie. Nous parlâmes
beaucoup et elle était très sympathique, malheureusement elle
ne me faisait aucun effet. Elle n’était pas laide et avait
même des formes généreuses mais rien à faire. En même temps
je sentais l’alcool me monter légèrement à la tête, il n’en
était pas de même pour les filles ; apparemment elles n’avaient
pas l’habitude de boire. Nous en profitâmes pour les inviter
à danser, elles nous suivirent avec enthousiasme. J’entreprenais
une danse endiablée avec ma partenaire Sophie tout en regardant
du coin de l’œil Christian qui draguait timidement Émilie.
Je ne sais pas vraiment pourquoi Sophie et Christian semblaient
un peu mal à l’aise. Émilie et moi étions en feu, nous nous
imprégnions parfaitement de l’ambiance et tentions de motiver
nos partenaires par tous les moyens.
Finalement nous décidâmes de leur laisser un peu de repos,
nous revînmes nous asseoir et j’en profitai pour m’en aller
satisfaire une envie pressante. Sortant des toilettes je fus
agréablement surpris de croiser Émilie qui attendait devant.
Elle me regarda avec ses yeux malicieux et je lui renvoyai
un regard de braise. Elle me poussa gentiment contre le mur,
fit mine de se blottir contre moi, je la pris tendrement par
la taille croyant prendre part à un de nos habituels jeux
de séduction. Soudain quelque chose d’inhabituel se produisit
et mes sens troublés mirent quelques secondes à réagir, j’étais
en train de l’embrasser. Naturellement ses lèvres sucrées
s’étaient approchées des miennes, nos langues s’étaient rencontrées
et c’est maintenant tout mon corps qui était parcouru de décharges.
La tendresse de son baiser mêlé à la prise de conscience de
l’acte que j’étais en train d’accomplir me plongea dans une
sorte d’extase surnaturelle. Je l’enlaçai un peu plus, chacun
de nos mouvements semblait tellement évident que je semblais
parti pour lui faire l’amour, là, dans ce couloir, au milieu
de la foule. Brusquement et sans aucune raison apparente elle
me repoussa.
- Non, tu ne peux pas me demander ça !
- Je ne t’ai rien demandé ! Lui dis-je, interloqué
- Ce qu’on fait là, c’est mal ! Il faut que j’aille voir Christian, et toi, tu dois draguer ma copine !
Mais tout cela semblait bien loin maintenant, j’étais encore largement sous l’effet de son baiser et n’était vraiment pas disposé à me préoccuper de telles futilités. Il n’y avait plus qu’elle et moi. Je m’approchai de son visage en la pénétrant d’un regard indécent.
- Arrête, qu’est-ce que tu veux ? Se plaignit-elle. Mais c’est finalement elle qui s’accrocha à nouveau à mon cou en m’embrassant sauvagement.
Je la poussai contre le mur d’en face. Le désir nous tirait l’un vers l’autre, il fallait que je sois plus près d’elle. Nous roulions contre le mur le long du couloir comme deux amants sauvages en oubliant complètement le monde extérieur et les gens qui passaient sans cesse. Je remis en marche mes pensées quelques instants afin de trouver un endroit où l’emmener. Je me dis soudain qu’il était vraiment dommage que cet instant dont j’avais toujours rêvé doive se dérouler dans les toilettes d’un établissement public. Tout en roulant je heurtai plus ou moins volontairement la porte d’une cabine téléphonique salvatrice.
-Parfait, me dis-je en tombant à l’intérieur, chevauché par Emilie.
Elle ferma derrière elle, par chance la vitre était assez étroite pour ne pas nous exposer à toute la boîte et de toute manière cela nous importait peu. Immédiatement, j’entrepris de la déshabiller et rapidement nous nous retrouvâmes tous les deux en sous-vêtements. Le contact de sa peau m’envoyait des impulsions électriques. Tout en lui léchant le cou, je lui fis sauter son soutien-gorge d’un claquement de doigt et goûtai à ses seins libérés de leurs entraves. Je lui dévorai les seins et le ventre, je parvins aux cuisses et je sentis l’excitation monter d’un cran chez elle. Je lui léchai l’intérieur des cuisses, approchant doucement ma main de sa petite culotte en coton rose. Je la caressai légèrement par dessus et je sentis l’humidité chaude à travers. Elle poussa de petits gémissements. Je lui enlevai tendrement son dernier vêtement et remontai le long de ses cuisses jusqu’à sa chatte. Elle semblait délicate, comme sa bouche et je ne pus résister à l’envie de la goûter. Je lui léchai le clitoris, le vagin, sa cyprine était aussi sucrée que ses baisers. Sa chatte se réchauffa rapidement et j’y enfilai tendrement deux doigts. J’allais et venais dans un rythme lent qui semblait la rendre folle tout en tournant autour de son clitoris avec ma langue. J’avais envie de l’emmener ailleurs, de la faire jouir. Je continuai de plus en plus intensément, elle avait du mal à contenir ses gémissement et monta de manière continue jusqu’à un long orgasme. Je ne m’arrêtai pas, me demandant jusqu’où cela pourrait aller. Elle fut bientôt prise de spasmes, me serrant la tête entre ses cuisses musclées d’adepte de l’équitation, je la soulevai du sol, glissant ma langue en elle aussi profondément que je le pouvais.
Quand elle se calma, je la reposai doucement contre le mur.
Dans cette espace exigu, j’étais assis en face d’elle contre
la porte. Je bandais depuis un bon moment. Elle me débarrassa
de mon caleçon et se mit à descendre lentement le long de
mon sexe, le caressant de la main et de la langue. Elle le
prit en bouche, le frotta contre ses joues en descendant.
La vision de ma queue dans sa bouche étroite ajoutait à mon
excitation, elle me regarda droit dans les yeux et commença
à me branler en me suçant toujours ardemment. Je voyais dans
son regard qu’elle avait envie de me maîtriser en me faisant
mourir de plaisir. Elle se retourna, montant ses fesses vers
mon visage. Cette vision me rendait fou, j’aurais voulu les
attraper et les mordre violemment. Elle ne m’en laissa pas
le temps. Elle s’assit sur moi et s’emplit la chatte de ma
queue tendue. Elle se mit à faire des mouvements circulaires
d’avant en arrière, en se retournant elle me regardait pour
voir l’effet que cela me faisait. J’étais au bord de l’explosion
mais à force elle fut prise à son propre jeu et commençait
à ne plus maîtriser sa propre excitation. Elle s’allongea
sur moi en signe de soumission, je l’entourai de mes bras,
lui caressant les seins et l’embrassant. C’était à mon tour
de travailler, je la pénétrais au rythme de longs mouvements,
la soulevant du sol à chaque tour, lui léchant le cou et l’oreille.
J’étais à côté de son visage et je n’entendais plus que ses
gémissements, les quelques mots qu’elles prononçaient m’invitaient
à la pénétrer toujours plus fort.
Nous montâmes quasi simultanément vers l’extase, ma tête sembla
exploser quand j’éjaculai dans sa chatte étroite et profonde,
elle cria. Je lui donnai encore quelques coups de queue saccadés,
m’agrippant à elle. Elle s’accrochait à mes bras, me griffant
jusqu’au sang... Une dizaine de minutes plus tard, nous rejoignîmes
les autres.
- Vous en avez mis du temps ! Plaisanta Sophie. Vous avez fait quoi ?
- Mais rien du tout ! Répliqua Emilie nerveusement.
Nous terminâmes la soirée chacun de notre côté, aucun des couples prévu à la base ne fonctionna vraiment. Cela m’était égal, pour l’instant les relations amicales me satisfaisaient largement !
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