Notre première expérience échangiste a été une
catastrophe. Déjà, il faut convenir d'une date, se mettre
d'accord pour un rendez-vous, fixer des détails. Nous étions
passé par Minitel comme le font beaucoup de couples mais
moi, je ne peux pas dire si tel jour et à telle heure, j'aurais
envie de m'envoyer en l'air. Enfin, quand on s'attend à
retrouver un beau mâle athlétique et qu'on trouve, à la
place, un petit bonhomme rondouillard, à moitié chauve,
chaussé de charentaises, il y a de quoi vous couper l'envie
de faire des folies. J'exagère un peu mais c'était pratiquement
ça. Et je ne vous parle pas de la déception de mon mari
quand il a découvert sa future partenaire à qui il ne manquait
que les bigoudis sur la tête et son canevas sur les genoux.
Tout cela s'est terminé, après nous être poliment excusé,
par un fou-rire dans les escaliers de ce couple.
Cette décision de vivre une expérience échangiste avait
été prise d'un commun accord entre Gilles, mon mari, et
moi. Un fantasme que nous voulions réaliser, rien de plus.
Moi, j'étais poussée par la curiosité de vivre quelque chose
d'insolite et de nouveau, de tenter une aventure sexuelle
originale. Malgré la déception de notre rencontre avec la
famille "Bidochon", nous avons quand même voulu tenter une
autre expérience. Cette fois, en prenant plus de renseignements
sur nos futurs partenaires. Nous sommes encore passés par
Minitel. Les Hautes-Alpes, où nous vivions à l'époque, n'étaient
pas réputés pour être un des hauts lieux de l'échangisme
qui voyait fleurir, chaque année, club privés et boîtes
échangistes. Le fait d'être professeurs, Gilles et moi,
nous obligeait, également, à beaucoup de discrétion.
Nous nous sommes donc remis à pianoter et à lire les annonces
de couples recherchant d'autres couples. Un soir, l'une
d'elles a retenu plus particulièrement notre attention.
Agnès et Rémi habitaient Briançon ce qui n'était pas très
loin de chez nous. Une description sommaire indiquait qu'Agnès
était blonde, les yeux bleus, jolie, âgée de 27 ans, coquine,
bisexuelle. Ses mensurations faisaient part d'un alléchant
tour de poitrine de 95 C. Sur ce plan-là, mon mari est un
peu frustré avec moi, mes seins sont très menus. Pour Eric,
c'était plus bref. Quelque chose comme : grand, brun, viril,
31 ans. La fin de leur annonce précisait leur recherche
: une relation de qualité et très libertine, sans tabou,
avec un couple partageant les mêmes désirs. Dans un premier
temps, nous avons répondu à leur annonce en nous décrivant
à notre tour et leur donnant quelques renseignements sur
ce que nous souhaitions. Cela a duré une quinzaine de jours
durant lesquels nous avons établi une correspondance qui
nous a permis d'en apprendre un peu plus sur eux. Puis,
nous sommes passés par Internet pour échanger des photos.
Agnès nue avec ses seins superbes et sa fente lisse, Eric
avec son beau sexe en érection... Cette fois, nous tenions
le bon couple et nous étions prêts à faire leur connaissance.
C'était, il y a cinq ans, mais je m'en souviens encore très
bien. J'avais choisi une jolie robe noire et moulante pour
les rencontrer. Par-dessous, un ensemble porte-jarretelles,
culotte et soutien-gorge en dentelle noire.
Briançon n'était qu'à une demi-heure de voiture de chez
nous. Bizarrement, j'étais encore plus anxieuse que lors
de notre première tentative. Agnès et Eric nous ont reçu
avec chaleur et sympathie. Elle, c'était une fille superbe.
Elle portait une jupe très courte qui laissait entrevoir
facilement sa culotte blanche. Eric me plaisait et lorsque
je me suis retrouvée dans ses bras, j'ai juste ressenti
un peu de gêne mais déjà, une forte excitation. Au lieu
de nous isoler par couple, dans des chambres séparées, nous
sommes restés dans le salon. Eric m'a caressée et déshabillée.
C'était un homme doux, délicat. Il s'est longuement attardé
sur mes seins, chose que j'adore. Ce n'est pas parce qu'ils
sont petits qu'ils sont insensibles aux caresses, bien au
contraire. Eric les a léchés, mordillant et suçant mes pointes.
Gilles et Agnès étaient installés sur un autre canapé, juste
en face de nous. Je n'étais pas du tout jalouse de voir
mon mari en compagnie d'une autre femme. J'étais amusée
et en même temps très excitée par cette situation nouvelle.
Agnès, n'avait pas perdu de temps et suçait déjà Gilles,
la tête plongée entre ses cuisses. Eric a retiré ma culotte
et posé ses doigts sur ma chatte. J'étais trempée et je
me suis mise à gémir pendant que ses doigts jouaient avec
mon clitoris et glissaient sur ma fente. Au bout d'un moment,
il a retiré son slip et libéré une queue fortement tendue.
J'ai imité Agnès, je l'ai prise dans mes doigts et je l'ai
masturbé tout en la suçant. À présent, j'étais parfaitement
détendue et décidée à vivre pleinement cette expérience.
Eric m'a fait changer de position et je suis venue me mettre
tête-bêche sur lui. J'ai repris sa queue dans ma bouche
pendant que lui me léchait entre les cuisses et les fesses.
Tout ce qu'il me faisait était délicieux. C'est encore lui
qui a choisi la posture pour me pénétrer. Restant assis,
il m'a demandé de venir à genoux sur lui. Je me suis retrouvée
empalée sur sa queue tout en lui offrant mes seins à tripoter.
Je ne voyais plus Agnès et Gilles mais je les entendais
gémir, se parler. C'est dans cette ambiance que j'ai joui
une première fois. Nous n'en sommes pas restés là. Par la
suite, ce fut plus libertin, plus coquin. Une partie à quatre
plutôt que du simple échangisme. Nous avons varié les combinaisons
et pour la première fois de ma vie, j'ai été prise en sandwich.
Gilles me baisait, Eric me sodomisait et Agnès, ne voulant
pas rester inactive, caressait mes seins et cherchait ma
bouche pour m'embrasser. Depuis, nous avons déménagé et
le fait de vivre à proximité d'une grande ville nous permet
de diversifier et de multiplier les rencontres. À part la
première, ratée, toutes les autres ont été réussies.
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