Nous sommes amants depuis quelques semaines, une liaison
à la fois impulsive et profonde, exclusive et détachée.
Ce soir vous recevez un carton d'invitation pour aller au
« noir intense » et je reçois le même avec une tenue noire
exigée.
Je décide de m'y rendre espérant vous y voir, je m'habille
avec le plus grand soin désirant vous séduire plus que tout.Je
porte une combinaison pantalon noire, dont les épaules et
le dos sont dénudées et qui ne cache rien de mes formes,
une paire de bas noirs bordés de dentelle et des escarpins
à talons hauts noir dont la fine lanière me ceinture la
cheville en en soulignant la finesse.
Il est 23h00, à l'entrée du bar, on me débarrasse de mes
gants et de mon sac à main me précisant que les consommations
sont offertes et que je n'aurai qu'à demander pour recevoir,
le jeune homme qui me retire mon manteau frôle délicatement
la peau nue de mon cou et je frissonne.Je me dirige vers
le bar afin de m'y installer, et j'ai la nette impression
d'être suivie par des dizaines de regards aussi bien des
hommes que des femmes, on me détaille, on me jauge c'est
à la fois grisant et terriblement gênant.
Je m'installe et commande une flûte de champagne, je me
retourne afin de détailler la salle, une piste de danse
au milieu, des fauteuils d'un rouge sombre tout autour,
les murs tendus de rideaux noirs et au fond de la salle
quelques alcôves délicieusement éclairées de lumières tamisées
laissant place à une intimité des plus sensuelle.Une ambiance
très sobre et terriblement raffinée se dégage de ce bar
que je ne connaissais pas, les personnes habillées de noir
en souligne encore la sobriété.
Mais vous ne semblez pas encore être arrivé, je prends mon
mal en patience, me réjouissant de partager mes impressions
avec vous.
Un inconnu vient s'installer à côté de moi, d'abord discret,
il me salue, je lui rend son salut de mauvaise grâce, il
est un intrus pour moi c'est vous que j'attends et vous
uniquement, cet homme ne m'intéresse pas.
Le temps passe et vous n'êtes toujours pas là, l'homme se
tient maintenant avec plus de hardiesse, me détaille, note
mon maquillage soigné, ma nuque dégagée, mes cheveux relevés
en un chignon flou dont les mèches s'échappent follement,
il laisse son regard errer sur mes épaules nues, mon dos,
la dernière perle de mon collier qui vient se nicher au
creux de mes seins, tous ses regards se posent sur moi avec
beaucoup d'insistance et d'effronterie, son comportement
tient de l'indécence.
Tout cela n'est pas pour lui, c'est pour vous mais vous
n'êtes pas là, je laisse un doigt léger passer sur le bord
de mon verre, et regarde pour la énième fois ma montre dont
les aiguilles semblent à la fois tourner à une allure folle,
et à la fois avancer d'une lenteur atroce du fait de votre
absence.
Je désespère de vous voir arriver.L'homme se fait insistant,
ses paroles m'agacent, ses regards qu'ils posent sur mon
corps m'indiffèrent et m'exaspèrent plus qu'ils ne me troublent.Le
trouble c'est avec vous que je le ressens et avec vous que
je veux le ressentir.
Plus d'une heure s'est écoulée maintenant et j'en viens
à penser que vous ne viendrez plus, mon désespoir est tel
que je commande un deuxième verre et laisse cet inconnu
m'envahir davantage encore, il pose sa main sur mon bras
et caresse mon poignet d'un pouce léger de toute façon plus
rien n'a d'importance, vous n'êtes pas là et tout m'indiffère.
Lorsque l'homme me propose de danser et qu'il me prend la
main pour m'entraîner vers la piste, je n'ai même pas la
force de refuser, après tout lui ou un autre quelle importance.Plus
rien ne compte sauf votre absence.
Il m'enlace sur la piste, pose ses mains sur ma taille et
me prend contre lui , je suis ailleurs, que m'importe.
C'est à ce moment que vous faites votre entrée dans le bar,
manteau noir, pantalon noir, pull à col roulé noir, chaussures
noires, à peine débarrassé, vous vous retournez et nos yeux
se croisent comme deux aimants, s'attirent, ne se lâchent
plus, les vôtres se plissent et je me rends compte que je
suis dans les bras d'un autre homme.Mais vous allez venir
à moi et me libérer de cet intrus.
Non, au contraire, vous vous détournez de moi et allez vous
installer au bar, me laissant entre les bras de cet homme
alors que je voudrai être dans les vôtres. Plus un seul
regard de votre part, mes yeux pourtant vous sollicitent
mais je vous suis transparente.
Ainsi donc vous désirez me punir de ne pas avoir su vous
attendre, soit je subirai ce châtiment et attendrai votre
bon vouloir, j'ai mérité votre punition. Je n'ai pas su
vous attendre et je suis à vous, bien mal m'en a pris.
Vous êtes installé que depuis deux minutes qu'une rousse
pulpeuse vient s'installer à côté de vous pour entamer le
dialogue, elle vous sourit effrontément, sa mini jupe remonte
haut sur ses cuisses alors qu'elle s'installe à vos côtés
.
Je pourrai tout supporter de vous mais pas cela, les mains
de cet étranger sur moi, son haleine dans mon cou, son pouce
qui caresse le bas de mon dos nu ,mais voir cette femme
vous sourire, vous parler m'est insupportable, je pousse
un gémissement de déception et l'homme prend cela pour un
encouragement, les lumières se font tamisées et l'homme
me sert plus fort contre lui me faisant sentir son désir
tout contre mon bassin, il me dégoûte, ses mains sur moi
me répugnent, il pose ses lèvres dans mon cou, et je ne
peux retenir un mouvement de répulsion, ses avances m'écoeurent,
c'est vous que je veux et nul autre !
Mais regardant au bar, je ne vous y vois plus, un instant
d'affolement et je vous vois vous laisser vous entraîner
par cette femme sur la piste, elle vous enlace langoureusement,
se pressant tout contre vous, ses seins contre votre torse,
son bassin contre votre sexe, je vous imagine bandant contre
elle, mais je ne peux en voir davantage, les larmes m'aveuglent
et je m'éteins, je pensais votre absence intolérable et
je découvre une souffrance encore plus vive.
Maintenant je sais que plus rien n'a d'importance, cet homme
peut bien faire ce qu'il veut de moi, je ne m'appartiens
plus, je ne vous appartiens plus..Il promène ses mains sur
mon corps, sur mes hanches, sur mes fesses, m'attire encore
plus contre lui, me faisant sentir durement sa queue gonflée
de désir tout contre mon sexe. Il cherche ma bouche de sa
bouche avide mais c'en est plus que je ne peux supporter.il
suffit.je veux rentrer chez moi.me recroqueviller dans mon
lit.oublier ce fiasco total.votre indifférence, votre impassibilité,
votre froideur.
La lumière s'éteint et j'en profite pour repousser mon tortionnaire
.qui surprit me relâche.mais mon répit est de courte durée,
d'autres bras viennent m'enserrer, un sanglot m'échappe,
ce cauchemar ne finira t'il donc jamais ?
Et puis vous vous penchez à mon oreille me dites que tout
est fini et que vous êtes là maintenant.C'est vous.je ne
vous espérai plus, je me retourne et viens me blottir dans
vos bras soulagée, retrouvant mon havre de paix.
Les lumières tamisées se rallument et surpris nous découvrons
des femmes et des hommes vautrés sur les canapés échangeant
indistinctement baisers et caresses.Les langues se mêlent
et s'entremêlent, les soupirs se font gémissements, les
corps offerts se tordent de plaisir et de désir, ils se
touchent, se palpent, se malaxent, s'entrelacent.Nous sommes
dans une boîte échangiste . mais je ne suis pas prête à
vous partager et je me serre encore davantage contre vous.
Vous prenez ma main et me conduisez vers une des alcôves
du fond de la salle, des mains nous agrippent, nous frôlent
mais indifférents, nous nous éloignons d'eux, arrivés ,
nous nous dévorons de baisers, redécouvrant nos peaux, nous
goûtant, nous dégustant mutuellement, j'ai faim de vous
comme vous avez faim de moi.
Mais à votre grande surprise je vous repousse et vous tombez
lourdement sur le canapé, je pose un pied chaussé de mes
talons hauts sur votre poitrine. J'ai moi aussi envie de
vous punir d'avoir laissé cet homme oser poser la main sur
moi, oser me toucher, me caresser sous votre regard consentant,
il est temps de payer cette ville forfaiture.
Je me penche sur vous, retire votre col roulé et vient défaire
un à un les boutons de votre chemise mon regard rivé au
vôtre mais au lieu de vous la retirer, je vous la passe
sur les épaules mais la laisse de manière à entraver les
poignets.
Je viens griffer votre torse d'un ongle taquin et vient
reposer, mon escarpin sur votre torse prenant soin de vous
érafler de mon talon et l'enfoncer dans votre chair tendre.
Puis je viens défaire ma combinaison, libérant mes seins
lourds, blancs que j'expose à votre regard et uniquement
votre regard.
Ma combinaison glisse sur mes hanches tombant à terre dans
un bruit d'étoffe, et laissant apparaître un minuscule string
noir noué sur le côté.
Je défais chacun des nouds, et celui ci tombe à terre, je
suis maintenant nue devant vous avec pour uniques habits
, mes bas et mes escarpins.
Je viens défaire votre ceinturon, votre pantalon et vient
libérer votre magnifique queue que le spectacle n'a pas
laissée indifférente, elle est là dressée, fièrement tendue.
Je la caresse d'une main légère et vous gémissez.Je veux
vous faire gémir, je veux vous pousser au paroxysme du désir
et du plaisir, en cet instant vous m'appartenez.
Je vous regarde provocante et lascive.
Je prends votre belle queue à pleine main et vous branle
doucement tirant et étirant la peau de votre sexe jusqu'à
la garde, mon autre main vient griffer vos bourses les caresser.vous
gémissez et j'aime ça.
Une goutte de sperme perle au bout de votre queue et je
viens la laper d'un coup de langue impatient.
Ma langue se fait taquine, je vous lèche tantôt à grand
coup de langue, tantôt ma langue se fait pointue et vient
agacer votre gland, jouant, vous provoquant. Mes lèvres
rouges viennent enserrer votre gland, et je le suçote du
bout des lèvres, puis ma bouche vient glisser sur votre
sexe et je vous engloutis doucement centimètre par centimètre
, votre belle queue s'enfonce dans ma bouche, chaude, douce,
humide, et je coulisse sur votre belle queue qui luit de
ma salive, ma langue vient s'enrouler autour de votre magnifique
braquemart tendu à l'extrême et ma main aux doigts fins
vient presser vos bourses mais je sens déjà votre plaisir
monter..il est trop tôt.
Je vous retire ma bouche et vous poussez un gémissement
de dépit.dommage pour vous, ma punition sera à la hauteur
de ce que vous m'avez fait subir entre les bras de cet homme.
Je viens m'asseoir sur vous , votre belle queue logée entre
les lèvres de mon sexe, humide de désir pour vous, et j'ondule
du bassin caressant votre sexe de mon humidité, vous gémissez
que vous voulez me prendre, me pénétrer, vous m'excitez
mais c'est moi qui décide.
Autour de nous, ce n'est plus que cri de jouissance et râle
de plaisir, cela nous excite terriblement.
Je me redresse, et me tiens au dessus de vous, je tiens
votre belle queue devant l'entrée de ma grotte, je caresse
ma belle chatte détrempée du bout de votre gland qui glisse
entre les plis de ma tendre humidité, je joue ainsi avec
votre vit dur et gonflé qui palpite à l'entrée de mon sexe.Doucement,
j'introduis votre gland en moi, vous grognez de plaisir
à venir, et vos reins se cambrent pour m'accueillir plus
rapidement en vous mais je me retire immédiatement vous
menaçant de m'en aller et de vous laisser ainsi si vous
vous permettez encore un seul mouvement.vous retombez sur
le canapé dépité, frustré et je recommence mon manège et
viens doucement m'empaler sur votre queue qui s'enfonce
dans la chaleur de mon sexe.j'écarte mes cuisses davantage
encore pour vous sentir plus profondément en moi, et je
ne peux retenir un gémissement de plaisir à m'empaler sur
vous, mon bassin prend maintenant un rythme de va et vient
sur votre belle queue.mes seins ballottent au rythme de
mes mouvements, je me cambre m'appuyant sur vos cuisses
y enfonçant mes ongles et vous offrant le spectacle de ma
jouissance.Je jouis une première fois avec intensité dégoulinant
sur vos bourses dans un râle rauque libérateur.
Tout à coup je prends conscience de vos mains au creux de
mes reins qui me soutiennent et me guide dans ma jouissance,
vous vous êtes libéré de votre chemise et venez me renverser
sur le canapé, vos yeux dans les miens vous souriez et restez
ainsi sans bouger en moi, me laissant au supplice de sentir
votre magnifique queue en moi sans pouvoir rien y faire
à attendre votre bon vouloir, puis doucement vous remuez
en moi me tirant un gémissement d'impatience, vous vous
retirez puis vous vous réintroduisez en moi et réitérez
votre manège plusieurs fois jusqu'à ce que j'en vienne avec
vous supplier de me prendre, enfin vous venez vous enfoncer
en moi à grand coup de reins, vous vous déchaînez, vous
me pénétrez, vous me pinez, me défoncez et j'aime ça, je
sens la jouissance monter en moi en même temps que la votre,
je gémis votre prénom et dans un grand coup de rein vous
vous libérez en moi, giclant fortement en moi, m'inondant
de votre foutre.et m'amenant à une seconde jouissance aussi
intense que la première.
Vous laissez votre corps peser sur moi et je viens entourer
vos reins de mes jambes pour vous garder en moi, avoir le
plaisir de vous sentir encore en moi.imbriqués l'un dans
l'autre dans l'acte de plaisir et d'appartenance.puis vous
vous retirez vous répandant sur moi et je viens me blottir
contre vous repue et comblée.
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