Un jour, alors qu'elle marchait dans la rue,
une jeune femme "DRH", mignonne, bien roulée, à qui tout
réussit, est tragiquement heurtée par un autobus et meurt.
Ça arrive ça. On croit qu'on va prendre le bus, que c'est
sans danger, sauf quand on le prend en pleine poitrine.
Elle arrive au Paradis où elle est accueillie par St Pierre.
- "Bienvenue au Paradis" dit St Pierre. "Mais avant de vous
installer ici, il semble que nous ayons un problème. Voyez-vous,
c'est plutôt étonnant, mais nous n'avons jamais eu de femme
"DRH" jusqu'ici; c'était surtout des hommes qui tentaient
de rentrer, avant que nous les virions, comme ils avaient
virés des milliers de gens quand ils étaient sur terre.
Donc s'agissant de vous, nous ne sommes pas tout à fait
sûrs de ce que nous devons faire".
- "Aucun problème, laissez-moi simplement entrer" dit la
femme.
- "J'aimerais bien, mais j'ai des ordres qui viennent d'en
haut. Ce que nous allons faire, c'est vous laisser passer
un jour en Enfer et un jour au Paradis. Ainsi vous pourrez
choisir où vous voudrez passer l'éternité."- "Je pense que
j'ai déjà fait mon choix... Je préfère rester au Paradis"
dit la femme. - "Désolé, mais nous avons des règles..."
qui parfois sont douloureuses...
Et ainsi St Pierre emmena la DRH dans un ascenseur qui descendit
en Enfer.
Les portes s'ouvrirent et elle se retrouva sur le green
d'un magnifique terrain de golf. Un peu plus loin, il y
avait le Country Club et devant, tous ses amis, bien habillés,
qui l'acclamèrent. Ils s'approchèrent, l'embrassèrent et
parlèrent du bon vieux temps. Ils firent un excellent parcours
de golf et, le soir, allèrent au restaurant tenue par Lucullus,
où ils dégustèrent un excellent agneau rôti à la broche,
du homard, des légumes fondant sous la langue, le tout arrosé
par des vins venant de châteaux réputés et de grandes caves.
La femme rencontra le Diable, qu'elle trouva charmant et
elle passa un merveilleux moment à raconter des histoires
et à danser, trouvant même agréable de tirer le Diable par
la queue, pour en connaître toutes les facettes érotico-sataniques
et ce dans toutes les positions, sans fatigue aucune, enchaînant
orgasme sur orgasme dans un maelström de tempête sexuelle.
Elle passa un si bon moment, qu'avant qu'elle ne s'en rende
compte, il était temps de partir. Tout le monde lui serra
la main, l'embrassa dans une chaude et saine ambiance de
camaraderie entrepreunariale, lui dit au revoir et elle
monta dans l'ascenseur où le Diable en profita pour lui
remettre une bonne ronflée, bien crapuleuse, pendant tout
le temps de la remontée, où elle jouit encore sans retenue
aucune, faisant trembler les parois de la cabine tant les
coups de boutoir de son démoniaque pourfendeur étaient violents.
Arrivée au Paradis elle retrouva St Pierre, qui ne fit aucun
commentaire sur la tête qu'elle avait, mais qui ne laissait
aucun doute sur son vécu profond.
- "Maintenant, vous allez passer un jour au Paradis" dit-il.
Elle passa ainsi les 24 heures suivantes allongée paresseusement
sur les nuages à jouer de la harpe, à chanter, à se faire
faire des gâteries par des angelots bien montés....le pied
bleu, velu et Andalou. Toutefois, les angelots étaient un
peu juste par rapport au Diable, qui lui, était le roi de
la fourette.
Elle passa un si bon moment, qu'avant qu'elle ne s'en rende
compte les 24 heures étaient passées. Et St Pierre était
de retour pour l'emmener.
- "Alors, vous avez passé un jour en Enfer et un jour au
Paradis. Maintenant, vous devez choisir pour l'Eternité"
dit-il.
La femme réfléchit un instant et répondit :- "Et bien, je
n'aurais jamais cru que je dirais ceci, le Paradis est vraiment
bien mais je crois que je me plairai plus en Enfer." Alors,
St Pierre l'escorta jusqu'à l'ascenseur et elle descendit
de nouveau en Enfer.
Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, elle se retrouva
dans un paysage désolé, plein d'immondices, elle vit ses
amis vêtus de haillons ramassant les saletés, pieds nus
au milieu de braises rouges, les jambes entravées par des
liens pleins d'ergots qui déchiraient la peau, avec des
diablotins qui jetaient du poivre sur les plaies sanglantes.
Le Diable, s'arrêtant de fouetter quelques femmes nues,
vint vers elle et l'accueillit.
- "Je ne comprends pas, balbutie la femme, hier j'étais
ici, il y avait un parcours de golf et un Country Club,
nous avons mangé du homard, nous avons dansé et nous nous
sommes bien amusés. Vous m'avez tiré comme une salope, que
je suis d'ailleurs, vous m'avez prise dans toutes les positions
possibles et imaginables, j'ai joui comme ce n'est pas permit,
maintenant, c'est un désert d'immondices et tous mes amis
semblent misérables."
Le Diable la regarda et sourit :
- Vous êtes DRH, vous devriez connaître le principe ! Hier
nous vous recrutions, aujourd'hui, vous faites partie du
personnel!
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