Je crois qu’entre Betty et moi, les rapports
ont toujours été assez troubles. Mais bon ! De là à penser
que je finirais un jour dans son lit. Et pour y faire des
choses aussi coquines et polissonnes... Je ne me serais
pas cru capable d’une telle chose. Et encore moins d’y prendre
autant de plaisir. Je mentirais en disant que l’idée de
l’homosexualité (ou plutôt celle de la bisexualité puisque
je suis mariée), ne m’avait jamais effleurée. Il m’était
déjà arrivé, surtout lorsque j’étais étudiante, et peu expérimentée
avec les garçons, de désirer une fille mais cela était toujours
resté au niveau du fantasme. Et entre le fantasme et le
passage à l’acte, il y avait une limite que je n’étais pas
du tout prête à vouloir franchir un jour. De plus, je m’entendais
très bien avec Bruno, mon mari, avec des hauts et des bas
comme dans chaque couple. Sur le plan sexuel, j’étais tout
à fait satisfaite de lui et je n’avais jamais eu envie de
le tromper. De le tromper avec un homme. Aujourd’hui, je
suis encore sous le choc de ce bouleversement qui s’est
produit dans ma vie. J’aime un homme et j’aime une femme.
Je désire mon mari et j’éprouve des sensations indescriptibles
sous les doigts habiles de Betty. Entre elle et moi, il
n’est pas question de caresses chastes et furtives, d’amour
platonique, mais d’une relation assez perverse et osée où
je me laisse dominer tout en y prenant un plaisir étonnant
et qui me surprend chaque fois. Je ne me croyais ni lesbienne,
ni soumise et pourtant...
J’ai rencontré Betty, il y a trois ans, au club de gym que
je fréquentais à Strasbourg. Nous avons tout de suite sympathisé.
Elle avait deux ans de plus que moi, elle était célibataire,
plaisait aux hommes et collectionnait les aventures. Ce
qui m’a d’abord séduit chez elle, ce fut sa décontraction
et son naturel pour aborder tout ce qui avait attrait au
sexe. En deux mots, elle adorait papoter cul. Ouvertement
et librement tandis que moi, même si j’aime faire l’amour,
je suis plutôt timide et réservée sur ce plan. Je n’aime
pas parler de mes relations avec mon mari ni de mes désirs
secrets. Pour Betty, c’était différent. Chaque fois qu’elle
rencontrait un homme, elle me racontait tout. Même les détails
les plus intimes de leurs relations. Je savais que Betty
n’avait pas de tabou et que, contrairement à moi, elle n’avait
aucun blocage. Elle aimait le sexe par-dessus tout et se
donner à fond à un homme. La sodomie faisait partie de ses
plaisirs préférés et elle possédait, chez elle, plusieurs
gadgets érotiques : vibromasseurs, godes et autres. Nous
étions très bonnes copines et j’avoue que je prenais plaisir
à écouter toutes ses histoires de cul. Quelque part, j’enviais
sa liberté ainsi que la richesse et la diversité de sa vie
sexuelle. J’enviais également son corps et surtout, sa jolie
poitrine. Je me suis rendu compte que mes relations avec
elles n’étaient pas si simples, ni innocentes que ça, le
jour où je suis restée un long moment près d’elle tandis
qu’elle était nue et étendue dans sa baignoire. Betty venait
juste de se faire couler un bain quand je suis passée la
voir. Elle m’a reçu en peignoir et c’est elle qui m’a demandé
de la suivre dans la salle de bain. J’ai pu la découvrir
entièrement nue avec ses belles fesses rondes quand elle
s’est glissée dans l’eau. Je me suis assise sur un tabouret
et nous avons bavardé un moment alors que j’avais tout le
loisir d’admirer sa superbe poitrine ainsi que sa vulve
à demi épilée. Betty s’est lavée devant moi, passant le
gant sur ses seins mais aussi entre ses cuisses sans éprouver
la moindre gêne. Puis, elle est sortie de son bain, elle
s’est séchée et elle est restée encore nue pour choisir
ses vêtements et ses sous-vêtements alors que je l’avais
suivi dans sa chambre. Quant à moi, j’étais de plus en plus
émue et troublée par la situation.
En quittant Betty, je me suis demandé ce qui m’arrivait.
En fait, je n’ai pas mis longtemps avant de comprendre,
partagée par des sentiments de honte et de culpabilité,
que je la désirais, que j’avais envie d’elle. À partir de
ce jour, les choses n’ont plus été comme avant. Pour moi,
Betty n’était plus une simple et bonne copine. Je me suis
efforcée de le lui cacher et de rester naturelle chaque
fois que nous étions ensemble. Mais Betty savait, elle avait
tout compris, tout deviné depuis cet épisode dans sa salle
de bain. Elle m’a même avoué, deux semaines plus tard, qu’elle
avait espéré faire l’amour avec moi ce matin- là. Car Betty
était bi. C’était la seule chose qu’elle m’avait cachée.
Il y a un mois, alors que j’étais chez elle, notre relation
s’est transformée en passion amoureuse. Nous devions sortir
pour faire des courses ensemble, au lieu de ça, nous avons
fait l’amour pendant près de deux heures. Je me suis laissée
embrassée alors que j’étais assise près d’elle sur son canapé.
Je n’ai pas refusé sa bouche et partir de là, les choses
se sont passés comme dans un tourbillon. Le visage rouge
de honte et d’émotion, je me suis laissée entraîner vers
sa chambre. J’avais les jambes comme du coton, incapable
de réagir, incapable de dire non. En fait, je n’avais pas
du tout envie de m’opposer à Betty, incroyablement excitée
par l’idée de franchir cet interdit de l’homosexualité.
J’étais toute tremblante quand Betty m’a déshabillée, commençant
par me débarrasser de mon t-shirt et de mon soutien-gorge.
Elle m’a embrassée à plusieurs reprises tout en caressant
mes seins menus à pleines mains, les malaxant, les pétrissant
et jouant avec les bouts. Au bout d’un moment, elle s’est
penchée sur mon torse pour lécher et sucer mes pointes et
elle m’a dit, d’un air amusé :
-"Tu bandes comme un vrai mec ! Tes tétons sont aussi durs
que des petites bites !"
Elle ne pouvait pas s’en apercevoir encore mais moi, j’étais
en train de tremper ma culotte tellement je mouillais. J’étais
hors de moi et je me laissais faire, aussi docile qu’une
poupée de chiffon. Puis elle a entrepris de me retirer ma
jupe et mon slip. Je lui laissais toutes les initiatives
et pour l’instant, j’étais incapable de la toucher. J’ai
cru que j’allais jouir immédiatement quand Betty a posé
ses doigts sur ma vulve. Je sentais mon clitoris dur comme
une pierre, mes lèvres gonflées et ouvertes par le désir.
Je ne songeais plus à rien, sauf au plaisir que me procuraient
ses caresses. Betty m’a encore embrassée avant de me murmurer
:
-"Tu es le genre qui mouille vite, toi ! C’est incroyable
comme tu es déjà trempée. Tu en avais drôlement envie, je
crois. Je me trompe ?"
C’était impossible pour moi de lui répondre. Déjà, je retenais
mon orgasme. Offerte, les cuisses écartées, je n’arrêtais
plus de gémir pendant que mon bassin ondulait pour venir
au contact de ses doigts. J’ai joui très vite quand Betty
s’est glissé entre mes cuisses. Le seul contact de sa langue
sur ma fente et mon clitoris m’a fait exploser. Mais nous
n’en sommes pas restées là. Betty était déchaînée, elle
voulait tout m’apprendre de l’amour entre femmes. Je me
suis retrouvée tête-bêche sur elle et en 69, léchant son
sexe pendant qu’elle s’occupait encore du mien avec sa langue
et ses doigts, poursuivant ses explorations intimes jusqu’au
petit orifice caché entre mes fesses. Peu à peu, elle se
montrait plus vicieuse avec moi mais aussi, plus directive,
plus autoritaire. J’étais sa petite salope, sa petite bête
docile. Quand elle a su que j’étais encore vierge par-derrière,
elle m’a répondu :
-"À moi, faudra tout me donner. Tu n’auras rien le droit
de me refuser."
Jamais un homme ne m’avait traitée de cette manière et j’avoue
que cela m’excitait prodigieusement. Enfin, elle est allée
chercher un godemiché dans sa commode. C’était la première
fois que j’en utilisais un. Betty m’a forcée à le sucer,
à le lécher. Je ne pouvais rien lui refuser. Était-ce une
partie refoulée de moi-même qui enfin se libérait ? À présent,
je crois que oui. Elle enfonçait bien le gode entre mes
lèvres en disant :
-"Hum ! Ca doit être bon de se faire sucer par ta jolie
bouche. Tu lui tailles souvent des pipes, à ton mari ?"
Elle a fait vibrer le gode sur mes seins, sur ma chatte,
m’a pénétrée avec et j’ai encore eu du plaisir à plusieurs
reprises. Je l’ai quittée, épuisée par mes orgasmes successifs.
Je n’en pouvais vraiment plus.
Aujourd’hui, je me trouve dans une situation très embarrassante
et tellement compliquée que je ne sais plus que faire. J’aime
toujours autant mon mari mais je veux poursuivre ma relation
avec Betty, une relation où je lui suis de plus en plus
soumise. Il y a deux jours, alors qu’aucun homme ne me l’avait
jamais fait, elle m’a sodomisée avec l’un de ses godes.
Puis, elle m’a fait lui promettre qu’il n’y aurait personne
d’autre qu’elle qui pourrait me prendre par-là. Même pas
mon mari. Et j’ai juré...
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