Cette histoire est la suite de Comment je suis devenue une moins que rien - chapitre 2
Dimanche, 9h du matin. Un réveil sonne sur la table de nuit à côté de moi.
Pendant un instant j'ai du mal à réaliser où je suis : c'est la première
fois que je dors dans la chambre d'amis, et je n'avais réglé aucun réveil
! Apparemment, Emeric s'en était chargé pour moi. De toute évidence, il
voulait que je me lève pour leur préparer un petit déjeuner. Je ne savais
pas à quelle heure ils allaient se lever, je ne pouvais pas prendre le
temps de me laver, d'autant plus que le frigo étant vide, j'allais devoir
faire quelques courses pour pouvoir préparer un petit déjeuner digne de ce
nom (digne que je ne sois pas réprimandée). Heureusement, une petite
supérette de mon quartier ouvrait le dimanche matin. Je m'habillai donc
rapidement et sortis faire des emplettes.
Une fois rentrée, je n'oubliai pas d'enfiler ma tenue de bonne (je n'avais
pas envie de me faire gronder) et je me m'attelai à préparer un bon petit
déjeuner, avec café chaud, croissants, jus d'orange, toasts.
Emeric arriva dans la cuisine le bras autour de la taille de Sonya alors
que j'étais en train de mettre la table.
- Bien, je vois que tu as compris le message !
- Il n'y a que du café ? Je ne bois que du thé ! Tu aurais dû te préparer
à toutes les possibilités ! Qu'est ce que je vais prendre moi maintenant ?
- Magaly, je suis très déçu. À l'avenir tu feras attention de bien faire
ce qui plait à Sonya, afin de la servir au mieux ! En attendant, je vais
devoir prévoir une punition pour cette erreur. Il ne faudrait tout de même
pas que tu oublies ton rang !
« Mais c'est MOI, ta copine ! ». Je gardais cette réflexion pour moi. Elle
ne lui aurait pas plu, bien sur. Je n'en étais pas moins blessée.
- Au fait, ton repas d'hier t'a-t-il plu ?
- Oui, oui.
- Oui Maître ! À partir de maintenant, nous allons instaurer quelques
règles. Je suis ton Maître, et Sonya ta Maîtresse, tu ne devras donc nous
appeler qu'ainsi. En ce qui concerne ton repas, j'étais sûr que ça te
plairait ; qu'est-ce-qui peut mieux convenir à une chienne que de la
pattée pour chien ? À partir de maintenant, tu ne mangeras plus que ça.
Ah, et tu n'iras pas en cours la semaine prochaine, nous allons avoir
besoin de toi ici : j'ai pris une semaine de congé.
- Mais ! Je ne peux pas rater des cours comme ça !
- Ne proteste pas ! Et ne t'inquiètes pas, je règlerai ça avec ton
proviseur.
Pendant cette discussion, ils avaient tout deux entamé leur petit
déjeuner, pendant que moi je restais servilement debout devant eux, à les
regarder manger. Mon estomac gargouilla.
- Ah, tu as faim ?
Il venait de finir de manger et se leva, dans un grand sac il prit une
boite de pattée pour chien et une gamelle. Il vida le contenu de la boite
dans le récipient qu'il posa par terre :
- Tu es une chienne qui mange de la nourriture de chienne, comme une
chienne.
Je me mis donc à quatre pattes et entrepris difficilement de manger ma
pattée. Cela les fit beaucoup rire.
Le reste de la journée se passa calmement. Ils devaient être fatigués par
leur soirée passée, et je l'étais également.
Je dus leur préparer leurs repas de midi et du soir, et le reste du temps
je restais debout à leurs côtés, prête à obéir au moindre de leurs ordres.
Ce qui m'était très difficile, c'était de les voir se faire des
papouilles, se dire des mots doux, toutes ces petites attentions que
j'avais longtemps attendues sans jamais y avoir droit.
Cette nuit-là fut plus calme que la précédente, et je pus mieux dormir.
Le lendemain, lundi, fut identique, je me levai le matin tôt pour préparer
le petit-déjeuner, et me tins disponible toute la journée.
Après le déjeuner, une fois que la table fut rangée, la vaisselle faite
etc..., pendant le café, je me tenais debout près de la table à mon habitude,
lorsqu'Emeric rompit le silence :
- Sonya, mon amour, j'ai un cadeau pour toi.
Mon amour ? Un cadeau ? Ça allait trop loin ! Il L'aimait et LUI offrait
des cadeaux, alors qu'il ne m'en avait plus fait depuis au moins deux ans.
Je voulais crier « JE suis ta copine, tu M'aimes, fais-MOI des cadeaux
!!! ». Mais je ne pouvais rien dire, et du me contenter de ravaler mes larmes,
tandis qu'il ouvrait devant moi un écrin contenant un magnifique collier.
J'en aurais rêvé !
- Qu'est-ce que tu en penses ma chérie ?
- Il est magnifique ! Merci mon coeur, tu sais toujours comment me faire
plaisir !
- Magaly, viens donc lui mettre ce bijou ! Et fait bien attention, c'est
précieux ! Et fais aussi attention à Sonya, elle est encore plus précieuse !
Rouge de colère, je dus obéir, je saisis le collier serti de diamants et
le portait au cou de Sonya, un cou fin et délicat, qui porterait bien
mieux que moi un tel bijou.
Sous un ordre d'Emeric, j'allais chercher un miroir pour qu'elle puisse
s'admirer.
- Il est vraiment superbe ! Il a dû te coûter une fortune ! Tu es un ange !
Et elle se leva pour l'embrasser. Il la prit sur ses genoux, une main
derrière sa nuque, l'autre descendant le long de son dos, jusqu'à ses
fesses qu'il caressa au travers du tissus de sa robe, puis sa main alla de
la nuque à la poitrine, qu'il caressa également. Cela commençait à devenir
érotique, et je savais comment ça allait se finir. Effectivement, il ne
tarda pas à la soulever et la pencher sur la table, il souleva juste sa
robe : elle ne portait pas de sous-vêtements, il pu donc directement
atteindre son vagin déjà humide pour aller vers le clitoris qu'il caressa
attentivement. Elle gémit.
J'étais face à eux et ne pouvait donc voir que leurs expressions, mais ça
ne suffisait pas à Emeric : il m'invita à venir derrière afin de ne
pouvoir rater aucun détail.
Il caressait toujours le clitoris de Sonya, et parfois son majeur
retournait dans sa grotte humide pour revenir de plus belle tourner autour
de son bouton de plaisir. Son autre main, pendant ce temps, avait baissé
son décolleté pour pouvoir caresser ses seins, titiller ses tétons. Sonya
gémissait, soupirait. Elle était étonnante de sensualité, prise ainsi,
dans le moindre de ses soupirs, le moindre de ses mouvements. Pour ne pas
avoir à cesser de s'occuper d'elle, Emeric me demanda de sortir sa queue
de son pantalon, ce que je fis. Il bandait comme un âne. Il accélérait ses
mouvements avec sa main, et lorsque Sonya s'écria :
- Je viens !!!
Il m'ordonna de rentrer sa bite dans cette chatte trempée. Quand je
pensais être arrivée à un état extrême d'humiliation, Emeric poussait les
limites encore plus loin : aider mon copain à pénétrer sa maîtresse ! Bien
sûr, j'obéis rapidement et alors que je faisais rentrer son sexe tout
raide dans le vagin de Sonya, celle-ci hurla de plaisir en jouissant
dessus. Je ne manquais rien du spectacle : je pouvais voir son vagin se
contracter et décontracter autour de cette grosse queue, tandis qu'elle
continuait de crier son plaisir. Rien qu'en voyant ça, en entendant ces
cris, je faillis jouir sur place. La mouille coulait à flots le long de mes
cuisses, ce qu'Emeric remarqua, et ramonant sa maîtresse, il commentait
mon comportement :
- Espèce de chienne, ça t'excite de voir ton copain faire l'amour à une
autre femme devant toi hein ? Un super canon, tu n'arriveras jamais à sa
cheville, toi qui es une petite putain, qui mouille devant un tel
spectacle, qui se plait à se faire humilier, hein salope ? Ça te plait ça !
Alors qu'il prononçait toutes ces insanités, son rythme s'était accéléré.
Je ne l'excitais pas. Ce qui l'excitait, c'était de me dégrader, de
m'insulter, de me rabaisser au plus bas niveau. Il se délectait. Et ma
mouille n'en coulait que plus. J'avais du mal à tenir debout tellement
j'étais excitée.
Soudain, il sortit et, dirigeant son sexe tendu vers moi, il s'écria :
- Tiens, prends ça, salope !
Et il éjacula de longs jets de sperme sur ma tenue en poussant de
puissants râles de plaisir.
Il redressa Sonya et l'embrassa tendrement, puis s'adressa à moi :
- Tu laisseras ta tenue telle qu'elle est, ça te va bien. Et tu ne te
doucheras pas aujourd'hui, tu vas assumer ton comportement en gardant tes
saletés sur toi, ça t'apprendra !
Ils allèrent se doucher, et je m'effondrai sur le sol. Je n'en pouvais
plus. Si cette nuit ils remettaient ça, je ne pourrai pas me retenir.
Le reste de l'après-midi il ne se passa rien, ils s'étaient tous les deux
installés devant la télé, enlacés. J'avais envie moi aussi, de recevoir un
peu d'affection. J'avais aussi besoin de me soulager ! Mais je devais
rester à les regarder, comme toujours.
Après le dîner, ils allèrent se coucher et m'ordonnèrent de faire de même.
Je m'allongeais donc, priant pour qu'il ne leur prenne aucune envie
sexuelle. Mais comme je m'y attendais, ce ne fut pas le cas, et encore une
fois je dus supporter leurs cris, leurs gémissements, leur plaisir, leur
jouissance. J'entendais tout, et encore mouillée et excitée par la scène
de cet après-midi, cela ne m'aidait en rien. Ils jouirent, j'étais en
sueur, je m'étais dénudée tellement j'avais chaud et j'étais à nouveau en
train de me caresser la poitrine. Je me forçais à attendre, jusqu'à ce que
je n'entende plus un bruit afin d'être sûre qu'ils dormaient pour, enfin,
me masturber.
C'était la première fois, mais Dieu que c'était bon ! Ma main droite
faisait des allers-retours entre mon vagin et mon clitoris, pendant que ma
main gauche tâtait mes seins, avant de rejoindre sa soeur pour l'aider dans
sa tâche. Je ne pouvais retenir mes soupirs, mes gémissements, et lorsque
j'arrivai à l'orgasme, c'est un cri qui s'échappait de mes lèvres, à peine
étouffé. Il y avait longtemps que j'en avais besoin. Enfin j'étais
soulagée.
Je restai là, transpirante.
Ananda
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