Il m'arrive de temps en temps de me rendre à
Paris pour des affaires.
Je me cherche un de ces hôtels bordant le périphérique,
un hôtel comme il y en a plusieurs centaines en France.
Toutes les chambres sont identiques, à l'entrée une petite
salle de bain composée d'un lavabo, une douche et un wc,
dans la chambre proprement dite, un lit pour deux personnes
et un lit d'une personne superposé, un petit coin bureau
avec une télévision suspendue au dessus.
Une chambre absolument anonyme.
L'accès de la chambre est contrôlé par un code secret. une
la porte refermée, personne ne peut accéder à la chambre
sans ce code.
J'avais pris une chambre puis je suis allé faire quelque
course. un peu spéciale.
Dans un supermarché, j'ai acheté des rouleaux de film alimentaire
étirable, des rouleaux de ruban adhésif renforcé ainsi qu'une
paire de ciseau pour couper le ruban adhésif qui est absolument
indéchirable.
Puis je suis retourné à ma chambre d'hôtel anonyme, protégé
par le code secret.
Arrivé devant la porte, je cherche ma facture sur laquelle
est inscrit le code. en vain.
"ou bien je l'ai laissée dans la chambre, ou bien je l'ai
perdue" pensais-je.
Qu'a cela ne tienne, un petit effort de mémoire et puis
un déclic m'indique que la porte est ouverte.
La porte se referme sur moi, je contrôle qu'elle soit bien
fermée avant de m'enfermer dans la salle de bain. Je prends
une bonne douche et je rase mon corps complètement, j'aime
bien être parfaitement rasé de près.
Après ma douche, je me rends dans la chambre, prend un rouleau
de film alimentaire et je commence par l'enrouler autour
de mes bras jusqu'au poignet.
J'aime le contact du cellophane sur mon corps imberbe.
Je commence d'abord par un bras puis les épaules et enfin
l'autre bras, je recommence quatre fois pour les bras et
je m'applique tout particulièrement pour mes épaules et
mon torse que je recouvre une dizaine de fois. Je tire autant
que je le peux le film, plus le contact est étroit, plus
les sensations sont agréables.
Je déchire le film et je le l'enroule autour d'un de mes
pieds pour remonter ensuite le long de ma jambe le plus
haut possible, je recommence l'opération plusieurs fois
avant de faire la même chose avec ma deuxième jambe.
Une fois parvenu au plus haut de ma seconde cuisse, je continue
autour de mes hanches et de ma taille mais rapidement seulement,
le redescend le long de mes cuisses que j'enferme ensembles
cette fois-ci, en serrant toujours le plus fort possible,
je continue sur mes mollets pour finir enfin par mes pieds
que j'emballe soigneusement le plus fort possible.
Pour consolider le tout, je passe plusieurs tours de ruban
adhésif très serré autour de mes chevilles puis au dessus
et en dessous de mes genoux.
J'enveloppe encore mes jambes jusqu'à ce que je film étirable
forme une gaine presque rigide tellement la couche est épaisse.
Je fait la même chose avec ma taille. Je rentre mon ventre
le plus possible en tirant très fort sur le film que j'étire
à la limite de la rupture, un peu comme si je portais un
corset.
Je remonte sur mon buste et là je vide mes poumons au maximum
pour augmenter l'effet de corset, après une vingtaine de
tours, mon torse est comprimé du plus que je le peux, je
respire péniblement par petite bouffée.
Je pourrais arrêter là mais je passe autour de ma taille
puis de mon torse plusieurs tours de ruban adhésif. en rentrant
mon ventre encore plus et en vidant mes poumons encore plus
fort car le film à tendance à s'allonger quand je pousse
avec mon ventre ou quand je respire plus fort.
La pression sur mon ventre est au maximum. mes poumons sont
tellement comprimés que ma respiration n'est plus qu'un
halètement pénible.
J'ai du mal à continuer à m'empaqueter mais qu'importe,
je continue jusqu'à ce que mon corps soit enfermé dans un
cocon de cellophane: la couche de film étirable est tellement
épaisse que j'ai du mal à bouger , le film se transforme
en une armure.
Enfin je prends une bonne longueur de ruban adhésif, je
contrôle que la paire de ciseaux soit à portée de main sur
le bureau puis j'enroule du mieux que je le peux le ruban
adhésif autour de mes poignets dans mon dos. ce n'est pas
parfait mais le résultat est plus que satisfaisant: je ne
peux plus libérer mes poignets de cette étreinte indéchirable.
Dommage que je ne puisse emballer mes bras le long de mon
corps avec le film étirable mais qu'importe.
J'essaie de m'allonger sur le lit mais je ne peux plus me
pencher en avant, j'essaie alors de contrôler ma chute sur
le lit. ça y est, je gît allongé sur le lit, je rampe péniblement
pour rejoindre le milieu du lit que j'atteins avec beaucoup
de peine, je transpire sous le cocon de cellophane, ma respiration
se fait haletante.j'ai l'impression que je vais étouffer
si je dois continuer longtemps mon effort.
Je reste là allongé sans pouvoir bouger beaucoup, chaque
mouvement est une torture.
Combien de temps je vais rester là allongé?
Je ne le sais pas.
J'ai chaud dans ce vêtement de cellophane, la transpiration
inonde ma peau rasée.
Je suis tellement rassuré dans cette chambre fermé par un
code secret que je ne cherche même pas à savoir ce qui se
passerait si quelque un me découvrait comme cela, il m'arrive
même de somnoler un peu mais le manque de souffle et ma
taille serrée me rappelle à l'évidence.
Soudain, j'entends un cliquetis puis le bruit de la porte
qui s'ouvre.
Je tire sur mes poignets. le ruban adhésif tient bon, il
n'est pas renforcé pour rien.
"bon sang, si je pouvais me mettre dans un trou de souris"
J'essaie de me relever. l'effort me fait transpirer de plus
bel, le souffle me manque, mon thorax écrasé par le cellophane
et le ruban adhésif me fait mal.
Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longuement. des pas
dans la chambre. une femme apparaît dans l'encadrement du
couloir. je l'avais remarquée au supermarché à cause de
son pull-over et de son jeans moulant un peu démodé mais
surtout à cause de ses chaussures à talons de quelques centimètres
qui claquaient sèchement sur le carrelage des allées entre
les rayons. elle m'avait vu prendre les rouleaux de ruban
adhésif et les mettre dans le chariot à coté des rouleaux
de film d'emballage étirable.
Mais comment a-t-elle pu trouver que je suis dans un hôtel,
comment a-t-elle pu trouver la chambre dans laquelle je
suis et enfin comment a-t-elle pu avoir le code secret d'ouverture
de la porte?
D'une voix glaciale, elle me dit "tu as perdu quelque chose"
et me montre la facture de l'hôtel sur laquelle toutes les
réponses à mes questions sont contenues. Elle ne semble
pas gênée de me voir dans cette situation, elle s'approche
de moi sans dire un mot, me regarde longuement. regarde
la chambre:
- les rouleaux de film d'emballage
- les rouleaux de ruban adhésif
- la paire de ciseaux
puis me demande de me lever.
Voyant que malgré mes efforts, cela ne va pas assez vite
pour elle, elle m'aide, je me retrouve debout devant elle.
je n'en mène pas large. Elle prend un rouleau de film étirable,
en déroule une bande qu'elle roule en boule. je comprends
ce qu'elle veut faire.
"non. pas ça!"
Brusquement, elle me prend par les cheveux, me bascule la
tête en arrière et pousse la boule de cellophane dans ma
bouche. avec le rouleau, elle enrobe mon visage en tirant
très fort sur le film. je suis obligé de fermer les yeux.
à chaque tour, elle fait une petite ouverture sous mes narines
afin que je puisse respirer. Mon nez est écrasé.
Je sens qu'elle renforce le bâillon et le bandeau de cellophane
avec du ruban adhésif avant de continuer à emballer complètement
ma tête avec du film étirable qu'elle étire avec beaucoup
de précaution autour de mon cou. Elle écrase ma mâchoire
largement ouverte à cause de la boule qu'elle à pousser
de force dans ma bouche en faisant plusieurs tours avec
du film cellophane entre mon menton et le sommet de ma tête,
je sens la boule de cellophane que j'ai dans la bouche s'écraser
entre ma langue et mon palais.
Avec le ruban adhésif elle rapproche mes coudes le plus
possible.
J'essaie de protester mais cela ne sert à rien, je ne peux
plus parler, je peux crier autant que je le veux, pas un
son ne sort de ma gorge.
Elle continue. imperturbablement.
Elle me libère les poignets mais je ne peux même pas esquisser
le moindre geste de défense.
Avec un morceau de ruban adhésif elle fixe mes poignets
à mes coudes, mes mains ne sont plus le long de mon corps,
elle sont remontées contre mes coudes.
Elle se saisi d'un rouleau de film étirable et le roule
très serré, plus serré que je n'ai réussi à la faire, autour
de mes épaules, enserre mes bras, mes coudes contre mon
corps, ma respiration se fait encore plus difficile.
Elle m'emballe complètement comme j'aurais aimé pouvoir
le faire, je devrais être satisfait mais un frémissement
parcourt mon échine.
Elle m'emballe de nouveau de la tête aux pieds, elle vide
le rouleau de cellophane.
Je suis enfermé dans une armure de cellophane, renforcé
par du ruban adhésif renforcé, indéchirable et non étirable
lui.
Je suis prisonnier comme j'ai toujours rêvé de l'être, mais
aujourd'hui, c'est une autre sensation qui s'empare de moi,
une sensation d 'impuissance, je suis prisonnier d'une inconnue.
Je sens qu'elle me fait tourner sur moi-même, elle me fait
glisser dans la chambre, je perds le sens d'orientation,
je ne sais plus ou est le lit. "dans quel coin de la chambre
m'a-t-elle abandonné"
"à tout à l'heure" me dit-elle.
Je ne l'entends même pas s'éloigner tellement le film cellophane
m'isole du reste du monde.
Je ne peux plus rien faire, seulement respirer faiblement
par le trou qu'elle a laissé ouvert sous mes narines. je
n'ose pas faire le moindre geste. je sais pas si je ne risque
pas un accident.
Je ne peux pas appeler à l'aide, je suis bâillonné. La couche
de cellophane autour de mes oreilles doit être tellement
épaisse que je n'entends rien. Je ne vois rien. Combien
de temps vais-je rester comme cela?
Madame aimeriez vous être l'intervenante audacieuse de cette
soirée?
Comment pensez-vous terminer cette soirée ?
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