J'avais pris l'habitude depuis plusieurs mois de discuter régulièrement
sur le net et j'aimais y rencontrer des filles, et tenter de les draguer.
parfois je parlais de banalités, parfois je cherchais à les « chauffer », et
moi-même je m'échauffais en les imaginant. mais tout ça n'était que trop
banal justement.
Le jour où je t'ai parlé pour la première fois, j'étais blasée par tout
autour de moi. la veille au soir j'avais rencontré une de ces internautes,
nous avions pris un verre à Montmartre, mais cela n'avait rien de
romantique, nous n'avions pas beaucoup de mots à échanger, mais je savais
qu'on en viendrai aux actes ensuite. du moins je sentais qu'avec ce genre de
fille, c'était ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas cherché à se dévoiler, à
me raconter les platitudes de son existence. et nous n'étions restée qu'une
demi heure dans ce café quand je lui ai proposé d'aller faire un tour vers
le sacré cour. Il était tard, mais les rues n'étaient pas totalement
désertes. même celles que nous avions pris derrière le monument. C'est là,
alors qu'en haut d'un de ses escaliers, on regardait Paris illuminée la
nuit, que j'avais montré plus clairement que mes intentions étaient bien les
mêmes que les siennes. mais j'agissais sans grande envie, plutôt par
habitude. j'ai glissé ma main dans son dos, pour aussitôt venir caresser ses
fesses et l'inviter à se retourner vers moi pour que je puisse
l'embrasser... elle est venue frotter son bassin contre le mien. et ce petit
geste m'a excité. nous nous sommes assis sur un banc où j'ai continué de
l'embrasser en glissant peu à peu mes lèvres vers son coup et son décolleté.
Ses mains caressaient mon torse par-dessus ma chemise. et elle n'osait
s'aventurer ailleurs. Sûrement avait elle peur de voir des passants venir
ici derrière le sacré cour. mais je n'avais pas envie de l'inviter chez moi.
et elle ne proposait pas qu'on aille chez elle. L'idée de me réveiller et
de me dire que la soirée de la veille n'avait encore ressemblé qu'à une de
ses soirées banales, ce qu'on appelle les histoires d'un soir, ou un plan Q
me rechignait. Je l'ai donc invitée à venir prendre mon sexe dans ses mains.
le risque que des touristes débarquent m'excitait. et elle aussi sûrement,
car elle caressa mon sexe et le prit dans sa bouche.
Sa fellation fut délicieuse, je peux l'avouer. j'ai jouis en criant et
elle m'a avalé sans rien dire.
J'aurai pu glissé mes doigts ou ma langue pour venir la caresser. mais
j'ai préféré jouer l'homme épuisé et nous nous sommes séparé là, sans un mot
de plus ou presque.
C'est donc le lendemain matin de ça, que sur un chat je t'ai parlé pour la
première fois. Tout de suite, tu m'as paru différente des autres. mais je
n'aurai su dire en quoi. Tu parlais un français riche et poétique, tes
réponses comme tes questions n'étaient pas banales. et peu à peu tu fis très
vite naître en moi le désir de te rencontrer. Mais je voulais ne pas louper
cette affaire. tu étais sûrement trop parfaite pour moi, et je devais
mériter ta rencontre. Alors je pris le temps de te séduire. nous parlâmes de
tout, de nos banalités, de nos espoirs, de nos envies, de nos déceptions.
j'ai ris autant que j'ai pleuré en discutant avec toi. Tout mon corps
réagissait à tes mots, et le désir que tu faisais naître à travers cette
communication virtuelle était lui, bien réel.
Après près d'un mois à échanger durant toutes les journées, tu me proposas
un jeu.
Nous allions écrire une histoire à 4 mains, chacun son tour ensemble nous
constituerions une histoire au format épistolaire. et ça deviendrait notre
nouveau moyen de communiquer et d'échanger.
J'acceptais ton défit, car tu m'avais dit que tu proposerais le début de
notre futur histoire
Voici la lettre que tu écrivis :
Laure, le 10 aout 2006
Depuis tous ces jours que nous discutons. depuis ce soir là, où comme moi
tu errais sur ce net, et où nous nous sommes croisés.
Nous avons tant partagés, nous nous en sommes tant racontés, du plus banal
aux confidences intimes et coquines, des moments de rires, aux moments de
pleurs, des découvertes émerveillantes aux profonds moments d'ennuis.
Pendant tout ce temps j'ai appris à te connaître, à mieux te cerner. Dans
chaque détail que tu m'offrais de toi, j'ai découvert un esprit vif, une
sensibilité touchante, un charme plein de finesse, et une séduction qui m'a
envoûté.
Ta personne est devenu mon fantasme, je te l'avoue.
Je voudrais que tu puisses sentir à quel point tu fais palpiter mon cour à
chacune de tes paroles.
Dans mes plus beaux rêves, je découvre ton corps, j'apprends à te toucher,
à éveiller chacune de ses parties, afin que tu deviennes accroc à mes
caresses.
Je ne me lasserai jamais d'entendre tes soupirs, tes gémissements de
plaisirs, de lire sur ton visage les jouissances multiples que j'aimerai te
donner afin que ton corps, de partout, entre dans une extase indescriptible.
Je voudrais partir à la rencontre de tes formes, de tes points sensibles,
de te faire découvrir ceux que tu ne connais pas de toi... et ce, avec une
délicatesse infinie, pleine de douceur, de désir, d'attention au moindre
détail.
Je veux te faire connaître l'agréable souffrance du désir. que tu
deviennes esclave du plaisir que je saurai te donner, que tu sentes chacune
de ces étapes qui t'approchent de l'enivrement complet de ton corps et de
ton âme.
Je me dénuderai de ma pudeur comme je le fais à l'instant pour te donner
mes aveux.
Je serai ton désir, je suivrai tes ordres, je serai la servante de ton
bonheur.
Et dans mes rêves, j'espèrerai pouvoir te rendre un jour accroc à mon
corps, à mes caresses.
Reçois cet aveu sans me juger, je t'en prie
J'ai dépassé toutes les limites de ma timidité pour te confier mes envies.
pardonne moi !
Quand j'en ai achevé la lecture, je surpris une larme couler sur ma joue.
j'aurai voulue te serrer fort dans mes bras, te protéger, t'offrir tout le
plaisir que tu mérites, prendre ta tête entre mes mains, caresser tes
cheveux, plonger mes yeux dans les tiens et venir déposer mes lèvres sur les
tiennes.
Je ne pouvais pas trouver les mots pour te répondre, mon corps était en
train de fondre, mon désir était intense. mais la peur me tétanisait !
Jamais je ne pourrai écrire une suite à la hauteur de ta première lettre
Tes aveux m'ont touchés. et je suis ému par toutes ces confidences.
J'ai pris une demi journée à réfléchir à ce que je devais faire. Tu
imaginais sûrement que j'étais en train de t'écrire la suite
Et voici ce que tu reçu comme lettre de réponse
« mademoiselle,
Je ne peux pas vous donner ici les impressions que m'a laissées votre
lettre.
Peut être me laisserai vous le plaisir de vous les dire de vive voix, ce
soir, au bar **** sur les champs Elysées, à 20h
Tendrement
Votre gentleman, Thomas »
5 minutes après, je reçu la 3ème et dernière lettre que nous échangeâmes.
« J'y serai. »
Mon cour battait déjà la chamade et l'après midi que je passa ce jour là
fut la plus stressante que je ne connus jamais.
Je pris le temps de prendre un bain, de me soigner avec minutie afin de me
faire le plus séduisant possible, et j'arrivai au rendez-vous avec 20
minutes d'avance. Elle ne tarda pas à arriver.
La soirée se résume en un mot. elle fut m e r v e i l l e u s e !
J'avais décidé de la séduire, de la façon la plus appliquée qu'il soit,
soigneusement, avec respect, vigilance et observation. Mais il est difficile
de surmonter le trouble incommensurable qu'elle faisait naître à chaque
seconde en moi et de maîtriser la situation. Je pense m'en être plutôt bien
sorti. Mes yeux n'ont pas quitté les siens un seul instant. Mais à aucun
moment je n'ai cherché à obtenir plus d'elle, malgré le désir de la toucher,
de la sentir, de l'embrasser qui irradiait en moi.
Tard dans la nuit, après avoir longtemps discuté, s'être longtemps charmé,
était venu l'heure de se séparer. je n'en avais aucune envie, mais je
voulais encore avoir du temps devant moi pour la séduire, et je savais que
ça passait par cette étape.
Je la quittais donc dans un moment très romantique, face à elle, alors que
la tentation de la prendre et de la serrer dans mes bras était plus intense
que jamais, je pris sa tête dans mes mains, et déposa un bisous sur son
front.
elle resta son front collé contre mes lèvres un moment. sûrement sentait
elle mon cour battre très fort.
elle se recula et semblant me faire la bise, elle me déposa un bisou au
coin des lèvres. (soupir !)
je n'ai pas dormie de la nuit. Elle obsédait mes pensées.
A l'aube, je reçu un message d'elle. elle me proposait qu'on se voit ce
matin et qu'on aille prendre un brunch ensemble.
Touchée et euphorique, je pris une autre initiative, et l'invita à me
rejoindre chez moi à 11h
Je courus faire des courses, préparer mon appartement, pour qu'il sente la
fraîcheur.
Et avec impatience nouvelle maintenant, je l'attends.
Soudain, un coup discret à la porte. Je sais que c'est elle.
Je lui ouvre. Elle est magnifique, simple, naturelle, touchante, mais
c'est tellement elle. Je lui prends la main pour l'inviter à entrer. Mon
autre main passe autour de sa taille et la rapproche de moi, je veux sentir
son parfum, sa respiration. je dépose de nouveau un bisou sur son front.
Elle n'a pas le temps de réagir que déjà je viens disposer un foulard sur
ses yeux.
Elle ne dit rien, mais je sens sa surprise. Pour rien au monde je ne
voudrais lui faire perdre ce sentiment qui vient de la parcourir et je vais
plutôt chercher à l'attiser.
Je la conduis au canapé du salon et l'installe. Je veux la séduire et
prendre encore et toujours le temps de le faire. L'odeur des bougies
parfumées a déjà réveillé son odorat et la vue lui a été retirée.
Je lui propose de boire un verre, et elle opte pour un vin fruité et léger
que je lui sers avec attention.
Je lui glisse quelques compliments sur sa beauté, en chuchotant à peine.
et nous discutons tout bas, doucement, en de phrases succinctes.
Son audace d'hier soir m'a touché, j'ai envi de l'être aussi mais d'aller
plus loin.
Je lui propose alors de venir s'allonger sur le futon pour écouter
tranquillement la musique. Je sais que mon calme la rassure, et je me
surprends moi-même à être si maître de moi.
Mes mains tremblent mais elle ne peut le voir
Je mets dans le lecteur un cd de café del mar et je baisse la lumière dans
cette chambre où les volets sont fermés et laissent bien peu de lumière
rentrée.
Elle est là allongée et avant de la rejoindre, je lui retire son bandeau
délicatement.
Mes doigts glissent le long de ses cheveux, et lui massent légèrement la
nuque.
Elle se retourne sur le ventre pour profiter pleinement de mon petit
massage et peut être feindre l'endormissement.
Mes doigts glissent de son cuir chevelu, jusqu'à ses épaules découvertes
et je lui prodigue un massage doux et relaxant. Je sens peu à peu qu'elle
s'abandonne vers une détente totale. Doucement, je fais glisser son top et
la retrouve le dos presque nu seulement barré de son soutien gorge. Je
prends un peu d'huile, la réchauffe à peine, et en enduis son dos avant de
la masser complètement et minutieusement.
Je suis comme un enfant ébahie par sa découverte. J'ai l'impression de
découvrir le corps d'une femme pour la première fois. Et je voudrais que ce
moment dure infiniment.
Mes doigts s'éternisent, et mon massage se transforme en caresse. Du bout
de mes doigts je la découvre et je sens chaque parcelle de son dos
s'éveiller sous le passage de ceux-ci.
Je viens m'allonger à côté d'elle, alors que mes doigts ne cessent de la
parcourir.
Elle se retourne alors sur le côté, et vient poser sa tête sur ma poitrine
comme une enfant. J'ai une forte envie de la serrer fort là. mais je me
contente de glisser mes doigts dans ses cheveux, ce qu'elle semble adorer.
Ma tête se baisse vers la sienne. et dépose un bisou sur sa tête, ému et
heureux. Doucement, alors, elle lève sa tête et plonge ses yeux dans les
miens. Malgré l'obscurité, je la distingue, et mes doigts dessinent le
contour de son village, glisse le long de son cou, le long de ses épaules,
de ses bras. alors que mes lèvres viennent se poser sur les siennes. Notre
baiser délicieux est d'abord délicat, rêveur, mélancolique et devient de
plus en plus passionné. je sens à travers ce baiser notre désir qu'on a tant
tenté de refouler ressurgir plus fort que jamais.
Ses mains viennent caresser mon visage, nos deux corps se rapprochent et
se sert l'un contre l'autre. sa tête au dessus de la mienne, ses yeux ne me
quittant pas
Tout aussi lentement, elle me déshabille de ma chemise et caresse mon
corps.
Ce jour là, nous avons pris un temps illimité à découvrir nos corps, nous
caressant du bout des doigts. Mon désir était au climax. et le bonheur me
subjuguait.
Quand mes doigts ont glissés sur, puis sous, sa culotte. j'ai pu constaté
le sien. mais surtout sentir sa douceur, sa chaleur et tenter de sentir son
plaisir que je voulais faire monter lentement par vague.
Mais, elle ne tarda pas à venir prendre mon sexe de ses deux mains. et ma
virilité fut plus forte que tout. Son regard devint félin et coquin. Elle
vint approcher mes lèvres de mon sexe et pris le temps de commencer une
délicieuse fellation. Mon sexe durcissait comme jamais sous ses lèvres et
dans sa bouche. mon désir ne demandait qu'à exploser. mais je ne voulais pas
que tout cela aille si vite. Alors je l'embrassa avant de venir poser mes
lèvres sur son clitoris qui à peine effleurer la fit déjà gémir. Elle ne
tarda pas à se trémousser sous mes caresses. elle vint alors s'asseoir sur
moi, et à la fois tendrement, et coquinement, tout en me regardant, elle
s'empala sur moi. Nos va et viens de plus en plus rapide amenèrent
rapidement nos deux jouir en même temps. Je n'oublierai pas ce regard de
bonheur qu'il est si bon de lire à ce moment là dans l'être qu'on aime.
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