Il y a quelques années de cela, j’ai fait un
voyage en Asie du Sud-Est. Tout s’est super bien passé,
excepté un épisode malheureux que je vais vous raconter,
afin de me soulager. J’ai tenté de l’ôter de ma mémoire,
mais pas moyen.
Tout avait bien commencé, nous écumions les bars et les
boîtes de Bangkok. Nous étions quatre. Il y avait Sacha,
un copain russe, Grégory, un pote métisse, Charles, un pote
qui étudie le droit et moi. Nous avions notre bac en poche
et en étions fiers. Il faut dire que nous n’étions pas des
grands travailleurs et que nos dernières semaines d’école
avaient consisté à faire des calculs pour voir comment on
pourrait s’en sortir dans telle ou telle branche et à faire
des anti-sèches. À présent que nous étions des intellectuels
de haut niveau, nous avions décidé de prendre notre temps
avant de retourner sur les bancs pour écouter des vieux
types barbants. La Fac attendrait, nous allions écumer l’Asie.
Nous avions décidé de prendre du bon temps, mais pas de
dépenser tout notre pognon, aussi étions-nous deux par chambre
dans notre hôtel de Bangkok, première étage de notre trip.
Lorsque Grégory avait ramené une fille, cela avait nécessité
une certaine organisation mais notre solidarité masculine
surmontait tout. Ce soir-là, nous étions décidé à conclure.
Nous avions sympathisé depuis quelques temps avec un groupe
de jeunes femmes locales charmantes. Nous sortions tous
ensemble et ça allait chauffer, il le fallait.
La soirée débuta dans un bar branché du quartier chaud de
la ville : Pat Pong. Les demoiselles étaient au nombre de
quatre, comme nous. Les choses allaient se passer de façon
très classique, du moins c’est ce que je pensais à ce moment.
Après quelques verres, j’avais déjà la tête qui tournait.
Il fallait sans doute que je m’adapte au climat, à cette
chaleur. J’ouvris grand les yeux et regardai à gauche et
à droite ce qu’il se passait. Je me rendis alors compte
que ma situation n’était franchement pas très stratégique.
Mes trois potes étaient affalés sur la banquette et monopolisaient
les quatre naïades asiatiques qui nous accompagnaient. Moi,
j’étais seul sur ma chaise, comme un idiot et un peu dans
les vapes.
Pendant que je me demandais pour quelles raisons exactes
je me sentais si bizarre, le DJ de l’endroit monta d’un
cran le niveau de la musique et tout le monde me quitta.
Les filles et mes potes se mirent à danser, utilisant tout
le petit espace près du bar où il n’y avait pas de chaises.
J’étais en train de me dire que j’allais passer une soirée
pas très excitante, lorsque quelqu’un entra dans le bar.
C’était une jeune asiatique, mince, à la silhouette sensuelle
et aux traits fins. Elle avait un regard un peu particulier
mais surtout un cul d’enfer. Brusquement, je me sentis mieux.Il
me fallut tout de même faire un effort pour me lever de
ma chaise et me diriger vers elle. Elle était seule, la
chance était avec moi.
Je me présentai à elle et lui fit comprendre du mieux que
je pouvais que j’avais très envie qu’elle vienne se trémousser
(je n’appelais pas ça danser) et, à ma grande surprise,
il faut bien l’avouer, elle accepta en me faisant un grand
sourire. Nous nous mîmes donc à imiter la troupe avec laquelle
j’étais venu. Toutefois, si je ne dansais vraiment pas très
bien, il fallait voir à l’œuvre ma « conquête ». Malgré
ses talons très hauts et son sac à main, elle bougeait super
bien, dix fois mieux que les quatre autres filles réunies.
Grégory me regarda d’un air interrogateur. Je répondis d’un
grand sourire niais qui devait signifier quelque chose comme
« Je ne sais pas qui est cette fille mais je suis sur un
bon coup ». Et je continuai à me trémousser maladroitement
devant la splendide fille qui me faisait presque un show
de danse.
Ensuite, nous avons tous pris nos affaires et avons marché
un peu dans la rue. C’était très animé, il y avait des néons
partout, des gens complètement soûls qui criaient en renversant
leurs bouteilles, bref, c’était génial. Je mis mon bras
autour de ma conquête, bien que je n’avais pas encore conclu,
et lui demandai son prénom. Je ne compris rien à sa réponse,
mais c’était sûrement charmant, comme elle. Puis nous sommes
arrivés près d’une immense boîte dans laquelle, en tant
que jeunes Occidentaux bien habillés, nous sommes entrés
comme dans un moulin, malgré l’immense queue qu’il y avait
à l’extérieur. Il faut dire que Grégory est assez doué pour
entrer partout.
Une fois à l’intérieur, nous nous sommes perdus de vue et
chacun s’est retrouvé avec la demoiselle qui l’intéressait.
Grégory en avait deux, le veinard. Néanmoins, je n’étais
pas jaloux car j’avais la plus canon, et c’est sûrement
ce qu’il avait voulu me dire avec son regard étonné dans
le bar. Et oui, mon pote, pour une fois, c’était moi qui
allait me faire la meilleure. Je la regardai à nouveau pour
être sûr que je ne rêvais pas, et en effet, j’étais bien
en présence d’une superbe nana avec un cul comme je n’en
avais jamais vu, des seins de taille intéressante et qui
semblaient très fermes, une ligne impeccable. Bref, on ne
pouvait pas rêver mieux. De plus, elle portait des bottes
en cuir qui rendaient ses jambes diablement attirante. C’était
sûrement à cause de mon état bizarre que je ne m’étais pas
encore jeté sur elle.
Je finis toutefois par essayer de l’embrasser. Au début,
elle sembla farouche mais finit par se laisser faire, et
même par participer activement. Je posai tout d’abord mes
lèvres sur les siennes. Elle me regarda avec ses grands
yeux en amande et ne broncha pas. Ensuite, elle me fit des
petits bisous sur les lèvres, mais j’insistai, je ne voulais
pas en rester là. Je m’approchai d’elle et la prit d’une
main par la taille. Je tremblai un peu, et ce n’était ni
la température, ni l’alcool mais l’émotion que me procurait
ce contact, toucher une créature de rêve comme celle-là,
et la pensée que cela irait forcément plus loin. Elle ne
fit rien. Mais j’avais l’habitude des filles asiatiques.
Elle jouent aux vierges effarouchées au début, puis se révèlent
comme les plus merveilleuses amantes qu’un homme puisse
avoir. Voilà pourquoi, sans me décourager, je lui saisis
la taille de mon autre main et me rapprochai d’elle. Alors
elle posa ses mains sur mes avant-bras. J’entrouvris la
bouche et lui frôlai la lèvre inférieure avec ma langue.
Je brûlais de désir mais ne voulais pas brusquer les choses.
Je n’entendais plus l’affreuse techno de cette discothèque,
je ne pensais plus à mes potes, je ne me posais plus beaucoup
de questions.
Soudain, elle me sera les avant-bras et ouvrit enfin la
bouche. C’était le signal que j’attendais pour glisser ma
langue dans sa bouche, pour rapprocher mes mains du haut
de ses fesses, de la serrer davantage contre moi. Elle se
mit enfin à m’embrasser et mit une main sur mon épaule.
Sa bouche avait un goût délicieux. Me contrôlant de moins
en moins, je plongeai ma langue dans sa bouche, m’y noyant,
l’appuyant contre celle de cette ravissante nymphe qui devait
être une amante de feu, j’en étais sûr. Mes mains glissèrent
sur ses fesses et les parcoururent. Elles étaient vraiment
impeccables, à la fois fermes et rebondies, ce qui n’est
pas courant chez les filles asiatiques. J’étais tombé sur
la perle. Je ne tenais plus en place. Je la tirai encore
plus fort contre moi, plaquant son pubis contre le mien.
J’étais plus grand qu’elle, mais je m’imaginais tout de
même le contact de nos deux sexes à travers nos vêtements,
comme si mon pantalon et sa jupe n’existaient plus.
Tout en nous caressant, nous reculions vers un coin sombre
de la boîte. L’ambiance était si chaude ici que je n’étais
pas du tout gêné, et elle non plus visiblement. Son hésitation
du début n’était plus qu’un souvenir. Je lui soulevai sa
jupe. Je percevais des yeux la ravissante courbe de ses
fesses et le teint ravissant de sa peau à cet endroit précis.
J’y posai ma main sans honte et pressai son cul, le malaxant
tout en remuant mon bassin contre elle. Je bandais comme
un cochon et me trouvais dans un état d’excitation total.
Elle me débouta ma chemise et me lécha le torse. Puis elle
glissa sa main sur ma poitrine et se mit à me sucer le lobe
de l’oreille. C’est elle qui avait pris l’initiative. Je
ne bougeais plus, j’étais collé contre la paroi. Elle me
caressa tout le torse et glissa sa main dans mon caleçon.
Elle s’empara de ma bite et se mit à la caresser doucement,
tout en parcourant mon cou de sa langue et de ses lèvres.
Je voulus lui rendre la pareille mais elle m’en empêcha
en me gratifiant d’un sourire coquin. Sans doute n’aimait-elle
pas faire deux choses à la fois. Qu’importe, je comptais
bien la culbuter plus tard dans la soirée. Elle ne perdait
rien pour attendre. En attendant, je la laissai me branler
et je ne tardai pas à éjaculer et elle se lécha la main
en me fixant droit dans les yeux. Cette fille était une
déesse.
Une fois que j’eus retrouvé mes forces, je la plaquai à
mon tour contre le mur et lui fis toutes les délicatesses
possibles. Je lui caressai ses jambes magnifiques, m’occupai
de ses seins et dus me retenir pour ne pas les dévorer.
Elle semblait enchantée. Je me baissai pour mieux pouvoir
lécher la partie de sa poitrine accessible par son décolleté
et, comme elle avait levé les bras, j’en profitai pour introduire
ma main sous sa jupe. Il y avait quelque chose de bizarre.
Je levai les yeux vers elle. Elle détourna le visage. Je
n’osais comprendre. Il y avait comme… Je compris. Je restai
abasourdi. Je crus sentir une goutte de transpiration passer
sur ma tempe. « Non… » Mais il fallait me rendre à l’évidence.
C’était une trans. Je venais de toucher ses couilles et
son pénis. Je la vis soudain différemment. Je ne sais pas
ce qui m’a pris. Je suis parti en courant. J’ai couru dans
les rues de Bangkok, dégoûté, horrifié. C’était une trans,
j’avais embrassé et caressé une trans. Il m’avait masturbé
et j’avais pensé me le faire.
Pourtant aujourd’hui, il m’arrive de regretter d’être parti
comme ça. Je n’ai rien dit aux autres ou des conneries.
Je suis content d’avoir écrit tout ça, ça m’a aidé à avaler
la pilule. C’était une trans… Mais à propos d’avaler, une
idée un peu bête m’est venue. J’aurais voulu savoir s'il
suçait bien. Et je me revois dans cette disco. Je ne pense
plus à sa queue, ça reste une créature super canon avec
des fesses d’enfer et une poitrine de rêve. Elle s’agenouille,
me regarde, baisse mon pantalon, me caresse doucement les
organes génitaux, la bite surtout. Elle me baisse mon caleçon.
Elle me lèche les couilles et remonte vers le gland. Elle
redescend, elle remonte. Puis elle m’engloutit l’engin.
Je sens le contact de sa langue sur la paroi de mon phallus,
un vrai délice. Elle me suce avec ardeur, elle enfonce ma
bite très profondément et quand elle revient se concentrer
sur le bout uniquement, elle m’empoigne le reste et le remue
avec énergie. Finalement, je craque, je lève les yeux au
ciel et me laisse aller. L’extase. Elle place son visage
en face du jet de mon sperme qui atteint sa bouche, sa joue…
Est-ce que ce n’est pas cela que nous aurions dû faire?
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