Élise avait été la première fille avec qui j'avais couché, à dix-sept
ans. On a le même âge et elle n'avait pas beaucoup plus
d'expérience que moi. L'aventure n'avait pas duré très longtemps,
chacun trouvant ensuite son bonheur à gauche et à droite.
Dix ans après on était casé chacun de notre côté, elle vivait
à Toulouse et avait une petite fille de deux ans ; on s'écrivait
de temps en temps, mais nous ne nous étions pas revus depuis
au moins huit ans.
Et voilà qu'il y a une semaine, elle a téléphoné pour dire
qu'elle passerait à Paris et a demandé si on pourrait la
loger pour une nuit ? Ça m'a fait drôle d'entendre sa voix
au téléphone et de penser que j'allais la revoir. J'ai dit
à Sophie que c'était une amie. Je n'avais pas envie d'entrer
dans les détails, et j'étais sûr qu'Élise serait discrète
sur ce point. J'avais toujours été très vague avec Sophie
au sujet de mes anciennes amours.
Et voilà qu'hier, Sophie a appris que son père était malade et a décidé d'aller passer le week-end chez ses parents, dans le Nord. Elle m'a dit en riant de bien m'occuper d'Élise - Sophie est si aimante, si confiante et si fidèle qu'elle croit que tout le monde doit l'être - et elle est partie. Bon, en fait, je suis fidèle moi aussi et je n'avais pas vraiment l'intention de sauter sur Élise, mais l'idée de dormir avec elle, dans le même appartement était quand même troublante.
Avait-elle beaucoup changé en huit ans ? Je me souvenais
de sa silhouette menue, sa peau si douce, ses yeux profonds
et caressants, ses cheveux noirs, très lisses, ses seins
aux tétons presque violets, sa chatte rasée, très étroite,
son rire malicieux, ses baisers, sa langue... J'ai fermé
les yeux et je l'ai revue distinctement venir s'empaler
sur moi - sa position favorite. Se rasait-elle toujours
la chatte ?
Elle avait vingt-huit ans maintenant, comme moi ; Sophie
en avait trente-trois et cela faisait cinq ans que j'étais
amoureux d'elle, de ses boucles blondes très courtes, de
ses yeux verts, de son triangle blond fourni surmontant
un sexe tout rose, de sa petite poitrine haut placée, de
ses jambes interminables - elle devait bien faire une tête
de plus qu'Élise. Cinq ans que Sophie avait divorcé et était
venue vivre avec moi. Cinq ans de bonheur.
À l'heure prévue, Élise a sonné à la porte. Le cœur battant, j'ai ouvert. Embrassades. Elle n'avait pas beaucoup changé, et moi non plus, dit-elle. Je lui ai montré sa chambre, lui ai servi à boire et lui ai expliqué que Sophie ne serait pas là. Elle n'a pas fait de remarque à ce sujet. Le dîner a été animé et joyeux. Élise m'a montré des photos de son mari Loïc et de sa petite fille.
Après le café, elle a demandé si elle pouvait prendre une
douche et se laver la tête. Je lui ai fourni serviette,
peignoir et shampooing. Elle est ressortie dans le peignoir
de Sophie, la serviette en turban sur la tête, pieds nus,
et est venue dans le living regarder les disques. Je lui
ai succédé dans la salle de bains pour une douche rapide.
J'étais en train de me sécher quand le téléphone a sonné.
J'ai vite passé un peignoir pour aller répondre, c'était
sûrement Sophie. C'était bien elle, son père allait mieux.
Je me suis assis sur le divan pour bavarder un moment avec
elle. Élise était accroupie, passant en revue ma discothèque.
De temps en temps, elle se retournait pour me jeter un regard.
Tout à coup, elle est allée fermer les rideaux. J'ai senti
mon cœur battre à toute vitesse. Autrefois, je savais
bien quelle signification précise Élise donnait à ce geste
: il est temps d'aller au lit ! Elle est venue debout devant
moi, a retiré la serviette, et a lentement dénoué la ceinture
du peignoir. J'ai eu beau lui faire non de la tête, très
rouge, j'ai entr'aperçu son pubis, toujours rasé me sembla-t-il,
et ses seins ont écarté le tissu du peignoir pour venir
s'offrir à moi. Heureusement, Sophie parlait beaucoup et
je pouvais répondre par monosyllabes. Élise souriait et
semblait s'amuser beaucoup de la situation. Et, à ma grande
honte, elle fixait la bosse qui commençait à tendre mon
peignoir. Elle a fait tomber son peignoir par terre - le
peignoir de Sophie ! - et elle a tiré sur la ceinture du
mien. Comment résister ?
Comment rester fidèle à Sophie dont la voix joyeuse se
déversait dans mon oreille ? Les seins d'Élise se tenaient
encore fièrement, et, oui, sa chatte était rasée comme il
y a dix ans. Après avoir écarté les pans de mon peignoir
suffisamment pour bien voir ma queue superbement dressée,
des deux mains elle a ouvert comme une fleur son sexe, si
sombre à l'extérieur et si rose à l'intérieur, avec une
pellicule humide et brillante.
La petite cochonne s'est alors penchée et, doucement, elle
a embrassé mon gland. J'ai failli hurler sous la douceur
de la caresse et la perversité de la situation. Elle s'est
relevée. J'ai voulu la prendre par les cheveux pour qu'elle
continue sa caresse, mais elle s'est reculée et m'a fait
signe de couvrir le téléphone avec ma main. Elle m'a demandé
:
- Tu veux que je continue ? - Oui, oh oui.
- Dis-le. Dis : suce-moi encore, Élise.
J'ai dû précipitamment retirer ma main pour répondre à
Sophie, puis j'ai remis ma main et j'ai dit :
- Suce-moi, Élise, s'il te plaît.
Elle a souri et s'est agenouillée entre mes cuisses. Lentement,
elle a englouti mon sexe entre ses lèvres, ne s'arrêtant
que le nez dans mes poils. Elle avait fait des progrès en
dix ans ! J'ai caressé ses cheveux épais, encore humides,
et j'ai senti sa langue tourner autour de mon gland. Je
ne sais pas comment Sophie n'a pas remarqué que mes interventions
étaient de plus en plus rares, courtes et prononcées d'une
drôle de voix. Je ne voulais pas jouir, parce que j'avais
envie de pénétrer Élise, de retrouver son con si étroit
- l'était-il encore après une naissance ? J'ai compris qu'Élise
désirait me faire jouir dans sa bouche, et je me suis laissé
aller. Mon gland était tumescent, ma queue très dure, tout
mon désir exacerbé par cette scène que je n'aurais jamais
osé imaginer dans mes rêves les plus pervers, et j'ai explosé
dans la gorge d'Élise en me mordant la main pour ne pas
hurler. La douce voix de Sophie d'un côté, les lèvres d'Élise
de l'autre...
Elle a tout bu et sa bouche est restée immobile quelques
minutes sur ma queue palpitante qui ne débandait absolument
pas. Puis, lentement, ses lèvres ont coulissé sur ma bite
luisante et l'ont abandonnée. Elle s'est relevée pour venir
planter sa chatte lisse sur moi. J'ai senti ma queue écarter
ses chairs resserrées. Sa chatte me prenait comme un étau,
sa bouche est venue à la rencontre de la mienne pour un
long baiser. Le sang cognant dans mes tempes, j'ai senti
sa langue dans ma bouche. Je n'avais malheureusement pas
de main libre pour caresser la lourde poitrine qui se balançait
devant moi au rythme de l'amour, car j'étais obligé de tenir
le téléphone d'une main et de le couvrir de l'autre. J'entendais
toujours Sophie me parler de ce qu'elle avait fait dans
la journée.
Élise a arrêté de m'embrasser pour redresser le buste et
se caresser les tétons, tout en allant et venant sur mon
pal. Elle gémissait fort et j'avais peur que Sophie entende
quelque chose. Elle a joui en criant, les seins tendus,
le souffle court, et elle a tellement contracté son sexe
de velours autour de ma bite que j'ai joui à mon tour, en
me mordant les lèvres pour ne pas hurler de plaisir, sentant
distinctement les contractions de mon sexe et les giclées
de sperme qui s'en écoulaient. Puis Élise est restée immobile,
mon sexe planté tout au fond du sien.
Profitant de cette accalmie, j'ai réussis à glisser quelques
mots au téléphone : Élise était bien arrivée, elle était
en train de prendre un bain... Peu après, Sophie m'a dit
au revoir en m'envoyant plein de baisers et j'ai pu raccrocher,
à la fois soulagé et troublé.
- C'est la première fois ? a demandé Élise. - Que ? - Que tu trompes Sophie. - Oui. - Moi, j'ai déjà eu plusieurs aventures, mais Loïc n'en sait rien. Est-ce que tu le diras à Sophie ? - Euh, non. Je ne crois pas. Après tout, je ne l'ai pas tout à fait trompée, vu que je t'ai connue avant elle. - Quand est-ce qu'elle rentre ? - Demain soir.
- Hm mm, ça nous laisse un peu de temps. Viens !
Une bonne nuit nous attendait.
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