Voilà maintenant 5 ans que je travaille au sein d'un cabinet
de recrutement dont je tairai le nom compte tenu de l'expérience
qui va suivre. Ma réussite y est satisfaisante. Rentrée
comme simple consultante, je dirige aujourd'hui une petite
équipe de 5 personnes dans une activité de sélection de
cadres et dirigeants pour l'industrie. Venant juste de passer
la trentaine, cette situation me satisfait professionnellement.
Le dirigeant de notre société, après 10 ans passés à la
gestion de notre filiale sur Toulouse est revenu sur Paris
au début de cette année. Ainsi, ma promotion et son arrivée
à la Direction du cabinet parisien me mettent directement
sous son autorité. Comme chaque année vient la période des
entretiens individuels d'évaluation. Chacun appréhende comme
il le peut et le veut cet exercice de management. Pour ma
part, j'ai toujours eu ce type d'entretien avec des femmes
dans mes deux précédentes attributions. Le fait de devoir
aborder l'exercice avec un homme ne me gênait pas. J'évoque
le sujet presque par inadvertance avec une vieille consultante
du cabinet, passée par le bureau Toulousain.
- Bonjour, Christine
- Bonjour, Catherine
- Tu as l'air bien studieuse aujourd'hui, me dit-elle me
voyant plongée dans les chiffres d'affaires de mes douze
derniers mois.
- Oui, je prépare mon entretien individuel avec Michel.
- Ah ! tout un programme !
- Un problème ? il a la réputation d'avoir la dent dure
?
- Non non... depuis combien de temps es-tu parmi nous,
maintenant ?
- Je vais entrer dans ma sixième année.
- Bien, s'il y a des propositions ou des promesses dans
l'air, prends bien en compte tous les paramètres et toutes
les conséquences avec Michel. Avec lui c'est tout bon ou
tout mauvais !
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu jugeras par toi-même, en ce qui me concerne j'ai déjà
donné et me contente désormais de mon petit train-train,
la cinquantaine approchant, mais fais comme tu le sens et
considère que cette conversation n'a jamais eu lieu.
Et la voici qui tourne les talons, énigmatique.
Je dois reconnaître que cette conversation ne m'a pas troublée
autre mesure et que, bien préparée, j'attendais l'événement
très calmement.
J'ai rencontré Michel pour la première fois à son arrivée
il y 6 mois. Reconnaissons que c'est un personnage qui en
impose tant intellectuellement que physiquement. Difficile
de lui donner un âge, sans doute entre 55 et 60 ans. Son
physique imposant (il doit faire dans les 1m90) et sa silhouette
mince rendent toute estimation approximative. De plus, Michel
est un accroc du sport ; nautisme, salle de musculation
et jogging lui ont permis d'entretenir un corps svelte et
sans l'embonpoint habituel pour cette génération.
Seuls ses cheveux blancs et quelques élégantes rides sur
le front témoignent de sa maturité. Au-delà du physique,
c'est un patron intraitable, dur en affaires avec ses commerciaux
et au management assez directif. Si beaucoup le critiquent,
aucun n'ose l'affronter de face.
Il émane de cet homme un certain charisme même s'il est
parfois de mauvaise foi.
Le jour "J" arrive donc et j'aborde l'évènement sereine,
je traverse le long couloir à la moquette épaisse et aux
tableaux de décoration soignée, pour rejoindre la porte
du bureau de Direction. Arrivée à l'heure, je frappe à la
porte, mes dossiers à la main. Je dois bien attendre 15
secondes avant d'avoir une réponse, laps de temps qui me
paraît une éternité. Je suis invitée à entrer par un « entrez
» sec trahissant une certaine mauvaise humeur.
- Bonjour, Monsieur.
J'ai avancé dans l'immense bureau et me suis rapprochée
de sa table de travail.
Il est penché sur un dossier grand ouvert, je reste figée
devant lui et il attend à nouveau une éternité pour relever
la tête et d'adresser à moi.
Serrée dans ma jupe de tailleur et droite comme un i, je
dois ressembler à une gentille élève qui attend devant le
bureau de l'instituteur.
- Bonjour, Christine, quelques instants et je suis à vous.
- Bien, Monsieur.
Et oui, les règles de politesse doivent être respectées
dans ce milieu feutré et très masculin. Dans ce cabinet
je suis d'ailleurs la seule femme qui soit chef de groupe.
Je dois passer encore vingt bonnes secondes debout avant
qu'il ne m'invite à m'asseoir à sa table de travail.
Comme tous les champions de la psychologie d'entreprise
mon patron a cette petite table ronde qui préside aux entretiens
en petit comité ; je n'ai jamais bien compris l'intérêt
de ce meuble étroit et peu convivial. Seule commodité, une
certaine proximité avec son interlocuteur.
Notre entretien se déroule correctement avec le passage
en revue des chiffres de l'année et les coûts correspondants
dans mon unité. Mises à part quelques remarques sur l'érosion
de certaines marges, la conversation reste courtoise et
professionnelle.
Les choses évoluent cependant quand nous abordant la partie
évolution professionnelle.
- Depuis combien de temps êtes-vous à mon service, Christine
?
- 5 ans Monsieur.
- Arrêtez donc de m'appeler Monsieur, Michel sera plus
convivial. Je pense que j'ai une proposition qui pourrait
vous intéresser.
- Je vous écoute. Tiens tiens…
- Nos différentes unités sont vraiment très indépendantes
les unes des autres et je souhaiterais aujourd'hui travailler
à la mise en commun de certaines ressources. Nous pouvons
par exemple mutualiser certains achats de matériels, de
prestations, créer un programme d'intégration des nouveaux
embauchés, gérer les carrières….
- Oui…
- Bref, j'ai besoin de quelqu'un en prise directe, quelqu'un
de confiance avec qui je pourrais traiter ces questions.
Qu'en pensez-vous ?
- Cela mérite réflexion.
- Je pense que vous avez toutes les connaissances et les
compétences pour réussir dans ce travail.
(sourire carnassier) il a doucement posé une main sur la
mienne, sa main est froide et légèrement poreuse.
Je rougis légèrement à ce premier contact direct.
- Je vous apprécie bien Christine, je serais vraiment très
déçu si vous décliniez cette proposition d'évolution, intéressante
pour votre carrière... et il me fixe de ses yeux bleus et
perçants.
- C'est vrai que c'est un poste des plus attrayants, Michel,
mais…
- Ne me remerciez pas ! ce sera un vrai plaisir de travailler
avec vous.
Il s'est déjà relevé pour signifier la fin de notre entrevue
; j'ai à peine réalisé que mon sort vient de se jouer en
quelques minutes, moi qui habituellement suis si habile
dans ce genre d'entretien, je me suis laissée guider comme
un gentil mouton, impossible de revenir en arrière.
Il m'accompagne jusqu'au portemanteau, une main trace ma
marche à hauteur de mes hanches et frôle mon chemisier,
juste à l'entournure de ma veste. Nouveau contact avec cette
main froide, qui me fait passer un frisson dans tout le
dos.
Il me tend mon vêtement en me détaillant du regard de façon
insistante, là je suis vraiment gênée par l'impression de
hauteur qu'il dégage, je suis presque mal à l'aise.
Je me rapproche de la porte de son bureau, heureuse que
cette entrevue se termine et prête à laisser reposer toutes
ces informations.
Mais sa voix douce et chevrotante revient à moi :
- Christine, que diriez-vous si nous allions dîner un de
ces soirs, je connais un adorable restaurant mexicain, dans
le treizième arrondissement ?
- Je… cruelle hésitation dans ma voix, je cherche
en vain une échappatoire et c'est lui qui répond à sa question.
- Vendredi ce sera parfait, je vous donne rendez-vous devant
la Brasserie du Central à 20 heures ; bonne soirée, Christine.
Ma main presque tremblante a gagné la poignée salvatrice,
j'ai la tête qui tourne dans le couloir de Direction et
je croise sans même le regarder un de mes collègues de bureau.
J'ai regagné mon refuge et tente de mettre mes idées au
clair dans ma tête. Comment faire le poids devant un homme
avec ce pouvoir et cette expérience ?
J'ai pour Michel à la fois de la crainte, voire de la distance,
et une espère d'attirance pour son charisme et la sérénité
qu'il dégage.
Le reste de la semaine passe assez vite compte tenu de
la charge de travail et de nombreux déplacements en province.
Me voilà donc rentrée sur Paris pour le vendredi. C'est
peu dire que je suis absorbée par ma soirée à venir. Charles
mon mari est en plus inopinément absent pour le week-end
à des fins professionnelles. Il est organisateur de manifestations
sportives.
Me voilà donc, pauvre brebis blanche, attachée à mon piquet
et attendant le méchant loup-garou.
Je me force à penser que cette soirée sera sans conséquence,
loin des clichés de films ou des ragots de dragueurs.
J'ai juste eu le temps de passer chez moi pour prendre
une douche et me changer. En cette chaude fin de journée
de printemps, je ne vais pas me pointer en anorak et pull-over.
Après maintes tergiversations, j'opte pour une longue robe
blanche, suffisamment sage pour ne pas exciter mon pressant
directeur et assez légère pour profiter à plein de la belle
fin de journée qui s'annonce.
Me voilà donc arrivée devant la Brasserie de notre rendez-vous
; réglée comme une horloge, la grosse berline noire de Michel
ralentit devant l'établissement. Son chauffeur descend et
m'ouvre la portière arrière. Michel m'accueille avec, comme
toujours, un grand sourire aux lèvres.
Je m'installe dans le confortable siège en cuir, le contact
de la matière à la fois ferme et soyeuse électrise le bas
de mes mollets à nu.
- Je suis ravi que vous vous soyez rendue disponible pour
ce dîner, Christine, j'espère être digne de cette confiance.
Une nouvelle fois il se dégage de cette phrase la maturité
et l'assurance du prédateur chevronné ; je tente de garder
consistance et me tourne vers lui.
- J'apprécie la qualité de nos rapports professionnels,
Michel.
Ma réponse a l'air de l'amuser follement, il sourit, après
réflexion ma légère insistance sur le mot professionnel
a quelque chose de ridicule.
- La proximité avec ses collaborateurs est à la base de
notre métier, vous le savez mieux que quiconque au sein
de votre équipe, Christine.
(un ange passe)
Je rougis violemment. J'ai en effet eu une très courte
aventure avec un membre de mon équipe en début d'année,
rien de très important ni pour moi, ni pour lui. Je peste
intérieurement ; comment a t-il pu être informé de cela
autrement que par l'intéressé lui-même. Du coup, mon numéro
de femme hyper-professionnelle séparant le travail et le
plaisir prend un tour grotesque.
- Dissocier le professionnel et la vie sociale est parfois
difficile dans nos métiers, qu'en pensez-vous ?
Je ne pense plus à rien, je suis tassée dans mon fauteuil
comme une petite fille.
- Oui, c'est vrai.
Il attrape une cigarette dans le vide-poche central qui
sépare nos deux sièges, sa main a effleuré ma cuisse, une
tension électrique me parcourt l'échine et renforce mon
impression de malaise.
Heureusement, la voiture ralentit, et nous entrons dans
un petit porche intérieur où figure l'inscription du restaurant.
Michel congédie son chauffeur.
Nous sommes curieusement accueillis dans ce qui semble
être un établissement très simple et très intimiste, les
lumières tamisées accentuent encore l'atmosphère et je note
la sobriété des tables et de la décoration ibérique.
- Je vous en prie.
Il m'a invitée à m'asseoir en tirant la chaise à moi, sans
manquer d'accompagner son geste d'une main légère sur mes
hanches. Nouveau frisson. Nouveau malaise.
- J'aime ce lieu pour sa simplicité, sa discrétion, c'est
loin de toutes les brasseries banales où nous sommes contraints
d'organiser les déjeuners professionnels, il y a ici un
caractère plus intime, plus personnel, vous aimez ?
Je tente de reprendre un peu contenance, mes résistances
vis à vis de cet homme sont déjà ébranlées au bout de 10
minutes.
Que fais-je là à sa table un vendredi soir ? Pourquoi ne
suis-je pas gentiment rentrée chez moi devant la télé ?
Pourquoi me suis-je si facilement fait manipuler ?
- Je ne parviens pas à vous intéresser, Christine ?
Je suis sortie de ma réflexion par cette question directe.
Il a fixé ses grands yeux bleus sur moi.
- Bien sûr, excusez-moi, j'avais un instant la tête ailleurs.
- Je ne vous trouble pas au moins, surtout oubliez le lien
hiérarchique professionnel pour ce soir, je veux que vous
soyez la plus détendue possible, vous me semblez terriblement
contractée, presque distante, non ?
- Non, non, je dois reconnaître que vous m'impressionnez
un peu.
Il sourit, il rit presque.
- Je vous trouve un côté petite fille tout à fait charmant
quand vous me parlez, vous qui êtes capable de vendre des
choses à des marges éhontées à nos clients, vous seriez
impressionnée par ma pauvre personne, Christine voyons,
vous plaisantez !
Il s'est rapproché et a pris ma main qu'il caresse doucement.
- N'ayez aucune crainte, nous allons passer une soirée
très agréable.
Et elle le fut !
La culture générale de cet homme est sans limite ; pendant
tout le dîner nous parlons de tout, politique, art, littérature,
de nos vies également, presque comme l'auraient fait deux
personnes en rendez-vous de célibataires. Je n'ai pas vu
passer les 2 heures de notre repas. Malgré moi je suis rentrée
dans son jeu de séducteur avec passion et malice.
Le repas terminé, nous nous sommes levés et avons rejoint
la voiture ; à nouveau, en franchissant la porte, sa main
a accompagné mon passage, dans mon dos cette fois-ci, au
creux de mes reins et cette sensation m'a cristallisée sur
place. Cette zone est si sensible chez moi, si érogène,
j'aime qu'on me masse les reins. J'ai à nouveau songé à
ce qui me rapprochait de cet homme, ce qui m'en éloignait
et l'étrange magnétisme qu'il dégageait.
Il est à peine 23 heures et j'ai repris place dans la luxueuse
berline, déplacé mon trouble du restaurant à la voiture.
Nous nous arrêtons à un feu rouge.
Doucement, la main gauche de Michel est venue se poser
sur mon genou.
- Tout va bien, Christine ?
La main flatte doucement l'étoffe de ma longue robe fine,
je suis comme paralysée, ma respiration s'accélère, les
grandes bouffées d'air que je tente d'avaler gonflent ma
poitrine et tendent le tissu du vêtement.
Le feu passe au vert, la main me quitte un instant, puis
nous rejoignons une file de voitures bloquées. La main revient,
sur le haut de mon genou et caresse maintenant doucement
le bas de ma cuisse. Je suis tendue comme un arc.
Un interphone grésille.
- Nous risquons d'être bloqués quelques minutes, Monsieur.
- Merci Charles. Il se retourne vers moi.
- J'habite à deux pas, que diriez-vous de venir déguster
un petit cocktail sur ma terrasse, nous éviterions ainsi
cette maudite circulation.
Aucun mot ne peut sortir de ma bouche, je suis statufiée,
il sourit.
- Comme on le dit souvent, qui ne dit rien consent et j'en
suis ravi, vous êtes décidément une bien charmante compagnie
pour cette belle soirée.
Je le regarde à peine et souris, bêtement crispée.
Quelques minutes plus tard nous entrons dans un immense
garage d'immeuble d'habitation.
Michel accompagne mes mouvements... que ce soit pour passer
une porte ou entrer dans l'ascenseur, ses contacts physiques
sont toujours à la limite entre contact informel ou fortuit
et caresse précise et féline, sous les bons offices d'une
main experte.
Nous arrivons bientôt au seuil d'un vaste appartement,
meublé avec goût et grand luxe.
Je précède Michel dans la petite entrée. J'ai fait quelques
pas et pour la première fois, placé derrière moi, ses bras
viennent m'enserrer.
- Oh Christine... il a le souffle court, la voix très basse
et sensuelle, son souffle chaud vient à mon cou, ses mains
ont enserré mes hanches et avancent doucement vers mon ventre.
Il vient me déposer un baiser dans le cou, lèche doucement
le lobe de mon oreille droite. Je n'ai pas bougé, son emprise
sur moi est totale, mon cerveau fige mes membres, je suis
incapable de tout acquiescement ou de toute révolte.
Il reste quelques minutes serré à moi, m'embrassant et
m'étreignant tour à tour. Après cet interminable ballet
de corps, sa main a trouvé la fermeture de ma robe.
Je sens le petit fermoir métallique descendre avec une
extrême lenteur le long de mon dos jusqu'au creux de mes
reins, il ouvre les deux pans du vêtement et place ses mains
à hauteur de mes côtes. Le contact de ses mains puissantes
est indescriptible, c'est une vraie peau de serpent qui
court sur ma chair de jeune femme, mille idées contradictoires
parcourent ma tête : partir, céder, crier, cogner. Mais
je ne fais rien, ne dis rien, je suis le pantin de mon patron.
Il écarte un peu plus le vêtement et dénude mes épaules
et mon buste. Sa langue vient chercher mon cou, lèche doucement
ma nuque, ses mains font tomber le vêtement à mes pieds
et m'invitent à le quitter complètement, je fais un pas
pour libérer mes pieds de l'étoffe.
J'ai juste mis une fine culotte de dentelle blanche qui
me rentre dans les fesses sur le bas de ma chute de reins
et un petit soutien-gorge à balconnets coordonné.
- Vous êtes magnifique, une vraie déesse, un ange.
Son pied vient taper le mien pour écarter un peu mes jambes.
Je reste imperturbable quand ses doigts font doucement glisser
ma fine culotte. Il s'est agenouillé derrière moi, il écarte
doucement mes fesses et sa langue vient chercher mon intimité,
par derrière, par malice, par vice. Ses deux mains écartent
mes fesses et il lèche mon clitoris. Je gémis de façon obscène
en me cambrant en arrière pour faciliter la caresse buccale.
Je réalise avec horreur que mon sexe s'humidifie rapidement
et que je ne retiens pas mes cris quand ses doigts rejoignent
sa langue. Quatre doigts me fistent le sexe dans un mouvement
rapide et régulier, j'ai écarté grand les jambes et reste
prostrée, débout dans l'entrée de son appartement.
Soudain, il se fait plus impatient, plus dominateur, plus
brusque. Il me conduit jusqu'à la grande table de son salon,
avec une force surprenante, il m'a couchée sur la table,
le froid du verre tranche avec la tiédeur de mon corps en
ébullition.
Il a pris ma tête par les cheveux et juste entrouvert sa
braguette.
- Sucez-moi !
L'ordre est sec et autoritaire.
La surface de son visage s'est transformée, l'atmosphère
est plus lourde, la tension plus vive.
Machinalement et docilement, j'ai pris la tige raide et
nerveuse en bouche, il est d'une vitalité étonnante pour
son âge. Son visage est maintenant crispé, sévère. Après
quelques va-et-vient pour baiser fort ma bouche il ressort
et sans préavis explose sur mon visage. Les longues saccades
de sperme ont souillé mes cheveux, mes joues et mon menton.
- Bouffez-le !
Il a attrapé ma main, il badigeonne mes doigts avec le
sperme étalé sur mon menton et m'ordonne de les lécher.
L'instant d'après il me fait relever, tourner et me bloque
les cuisses contre la table, le ventre pressé sur le plateau,
je suis ainsi cambré, collée au meuble et lui bloqué derrière
moi. Il me compresse entre lui et le meuble et me reprend
par les cheveux. D'un mouvement ample, il me pénètre, ressort
et commence à me limer frénétiquement en gémissant.
- Vous la sentez ma queue, Christine, vous la sentez bien,
répondez !
- Oui…
- Dites-moi que vous allez être ma salope, dites-le-moi
!
- …
- Je vais être votre salope, dites-le !
- Je vais être votre salope...
- Oui, à compter d'aujourd'hui, vous êtes ma salope attitrée
!
- Oui !
- J'en ai marre des jeunes pétasses de secrétaires et d'assistantes,
je veux que ma plus proche collaboratrice traite mes dossiers
et me prête son petit cul chaque fois que j'en aurai envie,
qu'elle soit ma cour personnelle, ma chasse gardée en jarretelles,
bas et tailleur.
- Oui Monsieur.
- Je veux surtout que vous léchiez mon foutre, à mon âge
aucune goutte ne doit se perdre.
Il est ressorti de moi au bout de quelques minutes, a précipitamment
attrapé une assiette de luxe dans la bibliothèque vitrée
du salon et craché sa semence sur la jolie vaisselle. Il
la place sur la table devant moi.
- Montrez-moi si j'ai bien toutes les compétences à mon
service, Christine !
Et là je n'en reviens pas, comme une bonne fifille, je
tends la langue vers l'assiette et lèche docilement la semence.
Quelques instants plus tard, nouveau changement, il redevient
attentionné, prévenant, me prend comme un chevalier dans
ses bras et me porte jusqu'à son lit conjugal. Là nous passons
une heure à faire l'amour de façon passionnée, amoureuse
et jouissive.
- J'ai été dur avec toi mon ange.
Nous nous endormons.
C'est ainsi que je suis devenue la jeune maîtresse de mon
patron ; notre relation vira vite à la caricature, tantôt
ange : j'avais droit à un samedi soir dans un grand hôtel
de luxe avec champagne ou une barque à la campagne, tantôt
démon : il me clouait à son bureau entre deux réunions,
déchirait mon petit anneau et crachait son sperme sur ma
tête ou mon visage. Combien de fois ais-je du me précipiter
vers les toilettes pour laver les souillures dans mes cheveux
!
Cette relation s'est prolongée pendant deux semaines avant
qu'un appel d'offres ne tombe et monopolise tout le cabinet.
Un géant de l'informatique, dont le patron était un ami
de Michel, nous consultait face à un de nos concurrents
pour un contrat monumental de coaching et de recrutement.
Nous planifiâmes ainsi, à la va-vite, un déplacement ensemble
pour rencontrer le client sur Genève. Le reste des consultants
commençant à jalouser ma position fût contraint de travailler
le reste des détails de l'opération.
Arrivés à Genève, la première soirée fût délicieuse, nous
dînâmes dans un grand restaurant du centre puis fonçâmes
dans l'une des suites pour faire l'amour comme des gosses.
Nous nous remîmes au travail dans la soirée, épluchant les
diagrammes, les compte-rendus et les propositions commerciales.
Comme très souvent son humeur changea d'un coup, il m'arracha
mon chemisier et me fit agenouiller sous la table, me baisa
frénétiquement la bouche à m'en faire déglutir puis éjacula
dans mon corsage. Je restai ainsi, dépoitraillée, et les
seins couverts de sperme, pendant tout le reste de la séance
de travail.
Je ne parvenais pas à me faire à ses sautes d'humeur, j'adorais
ses moments tendres d'amant expérimenté et attentionné,
et craignais en même temps quand il devenait autoritaire
et pervers. Je dois aussi reconnaître que j'aimais ça, ce
sentiment de soumission et d'exclusivité pour un homme de
cette trempe ; ça me flattait et m'excitait à la fois. Combien
de femme n'ont-elle jamais eu la chance de partager la vie
ou le lit d'un homme d'exception ?
Le jour de la rencontre se rapprocha, notre dossier était
complètement peaufiné et nous devions le présenter au client
dans une grande résidence qu'il louait dans le centre de
Genève.
C'est le moment que choisit mon patron pour m'annoncer
qu'il rentrait sur Paris pour des raisons professionnelles
et qu'il s'était entendu avec le client pour que j'aille
présenter seule notre offre de service.
- Rassurez-vous, je vous ai présentée comme mon second
et j'ai bien insisté auprès du client sur l'étendue de vos
compétences.
Il n'y avait rien à discuter, je serais, dès le lendemain,
au soir chez le client.
- Tout repose sur vous, je sais, à la lumière de notre
préparation et depuis que nous nous connaissons, que vous
avez toutes les connaissances et pratiques professionnelles
pour convaincre mon vieil ami.
Et il s'éclipsa dès le lendemain matin, non sans avoir
vidé ses couilles dans ma bouche en guise de petit déjeuner.
Je me présentai donc en fin d'après-midi devant les imposantes
grilles d'une immense demeure bourgeoise, aux magnifiques
jardins à la française et au service d'ordre très présent.
Je fus immédiatement escortée par deux jeunes malabars
qui m'orientèrent , après vérification de mon identité,
vers une petite annexe de la demeure. Dès mon entrée dans
le bâtiment, j'eus le pressentiment que quelque chose ne
collait pas ;j'entrai dans une sorte de garage de luxe ou
trônaient, juste en son centre, deux luxueuses berlines
aux vitres teintées. Elles étaient espacées de 4 ou 5 mètres
et se faisaient face.
- Monsieur Lindberg va vous recevoir, avancez donc vers
la voiture.
Je fis quelques pas et relâchai mon attention.
Ce fut à ce moment précis, après avoir avancé à quelques
pas de la deuxième voiture, qu'un des deux hommes de main
m'agrippa par derrière.
Une main surpuissante me contourna et passa dans mon entrejambe
sous ma jupe de tailleur. D'un geste brusque, le premier
homme arracha ma petite culotte qui pendit lamentablement
en lambeaux entre mes jambes. Le deuxième profita de ma
surprise pour me contourner et ses deux mains firent subir
à mon chemisier et à mon fin corsage le même châtiment.
Les petits boutons explosèrent et de gros doigts vinrent
arracher les pans de mon soutien-gorge qui pendit à son
tour. Leurs mains me fouillèrent sous ma jupe et martyrisèrent
mes petits seins fermes.
Le premier me souleva et me força à m'agenouiller sur le
capot de la grosse berline, le deuxième avait déjà débouclé
la ceinture de son pantalon et sorti de son slip une grosse
tige boursouflée de sang et de désir. Je fut mise à quatre
pattes, arquée et bientôt je compris mon sort. Derrière
les carreaux fumés de la deuxième voiture se tenait un homme,
droit et figé. Je sus que je ne défendrais jamais de dossier
et que mes compétences allaient s'exercer sur le capot ;
en cet instant je détestais Michel. Cette prise de conscience
fut interrompue par un sexe qui, derrière moi, cherchait
à se frayer un chemin dans mon intimité. Il me déchira et
j'eus droit en guise de récompense à la virilité de son
alter ego pour ma bouche. Et le long ballet commença, j'
étais pilonnée par l'arrière et comblé par l'avant, leurs
mains caressaient ou écrasaient mes seins et le plus trapu
se penchait pour lécher mon dos et mes épaules.
Le second aussi voulait sa part et je me retrouvai face
à l'autre voiture, clouée sur le sexe non encore pénétré
dans mes orifices ; le compère plein d'imagination et de
vice me rejoignit sur le capot pour me présenter son sexe
à sucer et le doux manège reprit. Fellation, pénétration,
gémissement, paroles crues, nos deux mâles s'en donnaient
à coeur joie. Le premier lâcha un peu ma bouche pour venir
m'embrasser à pleine bouche, sucer ma langue et baver sur
mon menton, puis n'y tenant plus, il me reprit par le menton,
me tourna et replongea son gros membre.
Ils me firent relever et le plus jeune passa derrière moi
et commença à lécher mon anus, goulûment en alternant succions,
pointe de langue et crachat pour lubrifier. Je compris leur
jeu pervers, le vieux singe dans sa voiture devait en avoir
pour son argent. Je finis par me détendre, pliée sous la
caresse buccale et par toutes ces attentions qui avaient
réchauffé mes instincts primaires de femme.
L'autre homme me regarda étrangement quant je me rapprochai
de lui, mais il me repoussa et me gifla doucement en souriant.
Pas une gifle pour faire mal, mais pour dire : c'est nous
qui faisons ce que nous voulons.
Un de mes étalons s'assit sur le capot et m'orienta vers
lui, je compris, le deuxième embraya le mouvement en se
rapprochant de face. Après quelques petits contacts d'attendrisseurs,
ils écartèrent mes cuisses exagérément, en les laissant
pendre de chaque côté de leur corps et m'éperonnèrent. Cette
double pénétration me réveilla, on me fouillait, on me remplissait
et le claquement d'ouverture de la voiture se fit entendre.
Le chef ne voulait pas en perdre une miette.
Je gémis bruyamment sous les assauts généreux de mes deux
baiseurs, ma chatte et mes reins semblaient les contenter
car ils braillaient sans retenue et donnaient de grands
coups pour me bourrer à fond. Cette prise en sandwich s'éternisa,
nos corps étaient luisants de sueur et nos bouches s'essoufflaient
à gémir de plaisir et d'efforts.
Le premier lâcha prise, puis le second, ils me firent mettre
à genoux entre eux deux et me présentèrent leurs fières
courges déjà à moitié souillées par mon plaisir de femme-objet.
Après un rapide passage en bouche, leurs jouissances m'aspergèrent
et je fermai les yeux, épuisée et comblée.
- Tu es une bonne fille et tu en as partout.
J'étais pleine de foutre même si j'avais en partie fermé
la bouche et reçu leur plaisir sur le corps.
Une deuxième silhouette se redressa derrière les vitres
opaques de la voiture nous faisant face. Dans un mouvement
gracieux en sortit une jeune fille, impeccable dans son
tailleur de luxe. Elle se dirigea vers moi et pris mes dossiers
; son menton était couvert de sperme frais.
Je fus raccompagnée hors de la demeure dans les cinq minutes
suivantes, exténuée mais dans un tailleur neuf d'une valeur
inestimable, juste à mes dimensions.
Rentrée sur Paris le lendemain, je ne pouvais détacher
mes pensées de cette singulière expérience.
J'ouvris ma messagerie et trouvai un message de Michel
:
- Chère Christine, j'ai le plaisir de vous annoncer notre
sélection pour l'appel d'offres que vous avez défendu. Mon
vieil ami n'a pas tari d'éloges vous concernant et souhaite
travailler de nouveau avec vous dès que l'occasion se présentera.
Notre préparation aura donc été bénéfique, soyez-en remerciée
et rentrez chez vous retrouver votre mari. Merci pour tout.
Votre coach bien-aimé, Michel.
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